John Kelly crée la surprise en ce début de week-end lors d`une interview accordée à NPR (National Public Radio)
Washington D.C., samedi 12 mai 2018 ((rezonodwes.com))– Un brin d`espoir est en train de germer pour les milliers de ressortissants étrangers, dont environ 50 000 Haïtiens, détenteurs du TPS (Temporary Protected Status).
Vendredi, le chef de cabinet de la Maison-Blanche, John Kelly, a déclaré que « les immigrants du Honduras, d’Haïti, d’El Salvador et d’autres pays bénéficiant d’un statut de protection pour vivre aux États-Unis devraient avoir accès à la citoyenneté« .
Kelly a indiqué que beaucoup de ceux ayant un statut de protection temporaire, ou TPS, résultant de catastrophes naturelles ou de conflits ont vécu aux États-Unis pendant des décennies, et que le Congrès devrait maintenant agir.
Ses commentaires surviennent alors que l’administration Trump, sous la direction du secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen, a décidé de révoquer ce statut spécial et d’expulser des dizaines de milliers d’immigrants protégés.
Plus tôt ce mois-ci, le ministère de la Sécurité intérieure (Homeland Security) a averti qu’il mettra fin à la protection de 57 000 Honduriens en janvier 2020, ce qui les rend automatiquement candidats à l’expulsion du territoire américain.
Environ 200 000 Salvadoriens, 59 000 Haïtiens et 5 300 Nicaraguayens perdront leur statut en 2019. Le statut accordant également protection à quelque 9 000 immigrants népalais et certains immigrants du Libéria a pris fin.
Kelly, tout en déclarant que la plupart de ces immigrants « ne sont pas de mauvaises personnes« , par contre, estiment qu’ils ne sont pas non plus des gens qui pourraient facilement s`intégrer » dans la société américaine moderne.
« Ils sont majoritairement des ruraux. Ils ne s’expriment pasen anglais … Ils ne s’intègrent pas bien et n’ont pas de compétences« , a insisté Kelly.
https://youtu.be/sja8Dhr9Sxg

