Pérou: Un ex-président cherche asile par crainte de retourner en prison sous l’inculpation de blanchiment d’argent

L’ancien président péruvien Ollanta Humala pourrait demander l’asile politique au Venezuela, en Bolivie ou à Cuba dès sa sortie de prison éventuellement cette semaine, ont rapporté les médias locaux, citant l’ancien vice-président péruvien Omar Chehade




Lima, lundi 30 avril 2018 ((rezonodwes.com))–L’ex-président Humala qui devrait faire face à la justice de son pays prévoyant 20 ans de prison pour tout accusé de blanchiment d’argent, envisagerait de demander l’asile, citant la persécution politique dans son pays d’origine, a rapporté dimanche l’agence de presse espagnole EFE.

L’ancien homme fort de Pérou, Humala (2011-2016), est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin des entreprises de construction brésilienne Oderbrecht, qui auraient servi à financer les campagnes électorales du Parti nationaliste péruvien en 2006 et 2011.

Jeudi dernier, la Cour constitutionnelle du Pérou a ordonné la libération de M. Humala et de son épouse qui ont été emprisonnés pendant 9 mois environ, pour des allégations de corruption et de blanchiment d’argent.




Pour sa part, le président de la Cour constitutionnelle (TC), Ernesto Blume Fortini, justifiant la décision de révoquer l’ordre de détention préventive de l’ancien président Ollanta Humala et de son épouse Nadine Heredia, a affirmé dimanche que de telle décision renforce le système anti-corruption.

Commentant les nouvelles sur une probable fuite du pays de l’ex-président soit en cherchant à gagner une ambassade à sa libération, le magistrat de la Cour Constitutionnelle a déclaré « que s’il y a une preuve envisageant cette possibilité, le pouvoir judiciaire peut agir rapidement pour défendre la légalité et la procédure régulière« .