Le Pérou, semble-t-il, avant même la signature samedi d’un protocole d’accord engageant les 33 pays de l’Amérique y compris Haïti, à se démarquer de la corruption et de l’impunité, donne le ton. Le procureur de la République qui a ordonné une perquisition en règle au (x) domicile (s) appartenant à l’ancien président en disgrâce Pedro Pablo Kuczynski (2016-2017), a fait enlever les scellées apposées sur des enveloppes. L’ex-président est accusé de blanchiment d’argent
Lima, jeudi 12 avril 2018 ((rezonodwes.com))-« Le parquet a trouvé des informations criminelles assez pertinentes lors des raids contre les maisons de l’ancien président en disgrâce Pedro Pablo Kuczynski, dans le cadre d’une enquête sur le blanchiment d’argent« , a déclaré jeudi Oliver Chavez Sanchez, le porte-parole du groupe en mission spéciale chez le président PPK.
Parmi les objets saisis, a-t-il révélé, figurent un appareil téléphonique, des reçus de transfert d’argent et des renseignements sur les contrats, entre autres, qui doivent être évalués pour voir s’ils sont utiles à l’enquête, a-t-il jouté en substance.
Par ailleurs, il a fait remarquer que tous les enveloppes ont été brisées cette semaine. Le processus s’est déroulé au bureau du procureur en présence même de l’avocat de M. Kuczynski.
Le substitut du procureur général a défendu la légalité des raids et l’interdiction de quitter le pays demandée par le pouvoir judiciaire, mesures qui ont été contestées par l’avocat de l’ex-président, Cesar Nakazaki.
Il a en outre précisé que les stratégies sont déterminées par le ministère public, en charge de l’enquête. Cette institution, a-t-il stipulé, a jugé nécessaire de perquisitionner les domiciles de l’ex-président pour obtenir des informations sur le crime présumé de blanchiment d’argent.