République Dominicaine-Assassinat d’un journaliste: 20 ans de prison pour l’auteur intellectuel

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Un tribunal dominicain rend justice à la famille d’un journaliste brutalement assassiné en 2011, tandis que la justice moribonde haïtienne, corruption oblige, n’arrive pas encore à écrouer, 18 ans plus tard, les principaux auteurs et ou auteurs intellectuels du lâche assassinat du journaliste Jean Dominique. Exemple comparatif, en République Dominicaine, le présumé auteur intellectuel du meurtre du journaliste dominicain José Silvestre, en 2011, sur requête du ministère public, sera dépossédé de ses biens et son compte en banque confisqué




Santo Domingo, mercredi 11 avril 2018 ((rezonodwes.com))- La cour d’appel de San Pedro de Macorís a condamné mardi Matías Avelino Castro à 20 ans de prison pour complicité révélée dans la disparition du journaliste José Silvestre, retrouvé mort en 2011.

Avelino Castro devra également verser un montant fixé par le tribunal comme dédommagement, et il lui sera confisqué non seulement deux propriétés dans la province de Monte Plata mais aussi 136 mille pesos qu’il a conservés dans un compte en banque.

Avelino Castro a été accusé d’avoir violé les articles 265, 266, 295, 296, 297, 298 du Code pénal et la loi 72-02, la loi 8-92 sur les cartes d’identité et sur le blanchiment d’argent, un crime transnational dont est également accusé en Haïti, le président Jovenel Moise par l’UCREF, bien avant sa prestation de serment, en février 2017. Le président Moise devrait brièvement intervenir samedi 14 avril 2018 à Lima, au VIIIè Sommet des Amériques, pour parler de « Gouvernance démocratique face à la corruption« .




Le condamné a été désigné comme l’auteur intellectuel du meurtre, selon l’acte d’accusation du ministère public, qui a demandé une peine de 20 ans de prison et le paiement de 250 salaires minima.

Le motif de l’assassinat de Jose Silvestre était révélé dans un article publié dans le journal « La Voz de la Verdad« , où Ahmed Mañón, le chauffeur d’Avelino Castro, était responsable de la mort d’un homme connu seulement sous le nom de « Momón ».




Signalons qu’en Haïti, presqu’un mois après la disparition d’un journaliste-photographe, qui serait vu pour la dernière fois dans une banlieue de la capitale, connue pour une zone de non-droit, les autorités judiciaires ne se sont pas encore prononcées sur les résultats des investigations.

 

 

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