New-York, mardi 10 avril 2018 ((rezonodwes.com))– Les près de 1200 policiers de la Mission des Nations Unies pour l`appui à la justice en Haiti (Minujusth) auront encore 12 longs mois à passer sous le soleil d`Haiti, malgré le récent clash entre le gouvernement Tet Kale et la diplomate américaine Susan D. Page, la cheffe de cette mission de police, devenue depuis lors, invisible.
En effet, ce mardi, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a voté pour le renouvellement pour un an du mandat de la Minujusth.
Treize des quinze membres ont voté en faveur de la résolution préparée par les États-Unis, alors que la Russie et la Chine ont fait abstention.
Par contre, le texte prévoit une diminution progressive du nombre des agents onusiens de la Minujusth dès le 15 octobre prochain et prévoit un retrait devant s`échelonner sur deux ans devant se terminer en octobre 2019.
Les dirigeants haitiens esperent que les actes « d`ingérence » ne se reproduiront plus, mais que les rapports entre la mission et les autorités du pays seront « harmonieux ».
Pour la France, « la perspective d’une stratégie de sortie d’ici octobre 2019 ne doit pas paralyser ou affecter le travail remarquable des femmes et des hommes actuellement sur le terrain. Les objectifs (« benchmarks ») identifiés par le Secrétaire général, y compris en matière de protection des droits des citoyens haïtiens, donnent à la MINUJUSTH et aux autorités haïtiennes un horizon vers lequel progresser. Il appartient désormais à l’Etat haïtien de s’approprier ces objectifs afin de faire de la coopération avec les Nations unies un succès durable. Haïti peut compter sur le plein et entier soutien de la France en ce sens. »
