Ça va être une boucherie, assure Alain Marleix, ancien secrétaire d’Etat à l’Intérieur et aux collectivités territoriales, et ex-député Les Républicains du Cantal
Jeudi 5 avril 2018 ((rezonodwes.com))– Le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé, mercredi 4 avril, la réduction de 30% du nombre de parlementaires, dans le cadre de la réforme des institutions prévue pour 2019. Le nombre des députés serait ainsi ramené à 404, et celui des sénateurs à 244 (contre 577 et 348 actuellement).
Ce changement obligera l’exécutif à redécouper la carte des circonscriptions électorales. Mais Édouard Philippe assure que « la représentation de tous les départements et les territoires » sera « garantie ». Sans toutefois préciser le nombre minimum d’élus présents dans chaque département.
Alain Marleix, ancien secrétaire d’Etat à l’Intérieur et aux collectivités territoriales, et ex-député Les Républicains du Cantal, qui a participé au précédent redécoupage de la carte électorale en 2009 a confié à France Info que c’est la première fois que le redécoupage de la carte électorale s’accompagne d’une réduction du nombre de parlementaires.
« Ça va être une boucherie. Quoi qu’il arrive, Emmanuel Macron ne pourra pas recaser toute sa majorité. Il va falloir couper des têtes. Évidemment, comme le groupe LREM est le plus nombreux, c’est lui qui, mathématiquement, devrait rendre le maximum de sièges… Le président de la République doit être assez sûr de lui, parce que ça revient quand même à demander à des députés de se faire hara-kiri. Il y a un risque de déperdition des députés LREM assez sensible au moment du vote », a expliqué Marleix.

