« Nous avons une politique de tolérance zéro pour ce type d’activités qui a lieu, dans ce cas nous attendons la même chose de nos collaborateurs« , déclare le porte-parole du ministère britannique du Développement International
Londres, samedi 10 février 2018 ((rezonodwes.com)).–Les autorités haïtiennes trop occupées dans les préparatifs de leur carnaval avec comme principale vedette Sweet Micky, semblent même ne pas être au courant d’un scandale d’une grande envergure circulant dans les couloirs de Oxfam-Haïti, depuis les dernières 48 heures.
Rezo Nòdwès a appris que le gouvernement britannique allait réviser toutes ses collaborations avec l’organisation Oxfam, après avoir appris que certains de ses travailleurs et coopérants humanitaires avaient engagé les services de prostituées, après le séisme du 12 janvier 2010 en Haïti.
A Londres, le porte-parole du Ministère britannique du Développement International a déclaré que « la façon dont est géré cet abus déplorable fait aux personnes vulnérables posait de sérieuses questions auxquelles Oxfam doit répondre« .
Dans cette entrevue réalisée samedi avec le journal de Londres, « The Telegraph », le porte-parole a spécifié que « nous avons une politique de tolérance zéro pour ce type d’activités qui a été entrepris et nous attendons la même chose de nos collaborateurs« , révélant qu’ Oxfam a bénéficié du gouvernement britannique d’une enveloppe budgétaire de 36 millions d’euros, au dernier exercice fiscal 2016-2017.
Pour sa part, la ministre du Développement International, Priti Patel, a annoncé qu’elle va « passer en revue » la collaboration de son département avec Oxfam et a appelé à une réunion d’urgence « le plus tôt possible » avec les dirigeants de l’organisation, a indiqué une source au journal anglais « The Telegraph« .
Le scandale de Oxfam a fait surface à la suite d’une investigation entamée par un journaliste de « Times » ayant eu accès au rapport confidentiel de l’institution qui a largement détaillé le résultat d’une enquête interne traitant de cette affaire en 2011.
Le document révèle que l’ONG a accepté la démission de trois hommes et a licencié quatre autres dans le cadre d’enquêtes sur « l’exploitation sexuelle, le téléchargement de pornographie, les abus de pouvoir et l’intimidation« . Par contre, l’un des hommes qui a démissionné de son poste sans qu’aucune sanction disciplinaire ne soit prise à son encontre, est Roland van Hauwermeiren, ancien directeur de Oxfam-Haïti.
Selon le journal, M. van Hauwermeiren aurait tenu plusieurs rencontres avec des prostituées dans une villa louée spécialement pour lui par OXfam éclaboussé par un scandale à nul autre pareil.
1 Comment