“As President of the United States, I will always put America first… America first does not mean America alone. When the United States grows, so does the world.”
Le discours prononcé par le président américain Donald Trump au Forum économique mondial (FEM) vendredi à Davos a suscité une réaction modérée de la presse suisse en raison d’un ton adouci du chef de la Maison Blanche
Davos-Suisse, vendredi 26 janvier 2018 ((rezonodwes.com)).- Le président américain a adouci son discours « America First » et n’a pas proféré de nouvelles menaces. Son public cible était clairement l’économie et ses électeurs, écrit le quotidien suisse « 24 heures« .
Selon le journal, Donald Trump a visiblement décidé d’adoucir son slogan souverainiste, histoire de calmer les esprits, notamment en Asie. Du reste, il ne s’en prendra pas à la Chine, ne citant pas le pays, mais, implicitement, il y fait référence en dénonçant « les subventions et la planification« . A ce moment-là, tout le monde comprend qu’il s’abstiendra de toute nouvelle provocation. Aucune des phrases prononcées sur l’Iran ou la République populaire démocratique de Corée ne fera les gros titres des journaux de samedi matin.
De son côté, le quotidien « Le Temps » estime que le président américain « a complètement raté son oral« . Un discours faible, lu sans conviction sur télé-prompteur, le tout bâclé en 20 minutes. Donald Trump n’a eu au fond qu’un seul message à faire passer à Davos : vendre sa réforme fiscale pour amener les entreprises présentes à recruter, investir et construire des usines aux Etats-Unis.
Le président américain est venu vendre sa réforme fiscale et attirer les entreprises et les investisseurs. Une intervention bâclée qui n’éclaire pas son projet politique, poursuit le quotidien suisse Le Temps.
« L’Amérique d’abord n’est pas l’Amérique seule« , a déclaré Donald Trump vendredi à la tribune du FEM à Davos. Son discours était en grande majorité destiné à attirer les investisseurs aux Etats-Unis, rapporte pour sa part la Radio Télévision Suisse (RTS).
« Je ferai toujours passer l’Amérique d’abord, tout comme les dirigeants d’autres pays devraient le faire aussi. Mais l’Amérique d’abord ne signifie pas l’Amérique seule« , a souligné le président américain dans son discours prononcé vendredi à Davos.
« Nous travaillons à réformer les systèmes internationaux du commerce. Oui au libre-échange mais il doit être équitable, et les Etats-Unis ne fermeront plus les yeux sur les pratiques commerciales inéquitables« , a-t-il poursuivi, ajoutant que les Etats-Unis « sont prêts à négocier des accords bilatéraux avec n’importe quel pays. Nous sommes en faveur du libre-échange, mais il doit être juste, et il doit être réciproque« . « Nous ne pouvons pas avoir un commerce libre et ouvert si certains pays exploitent le système aux dépens d’autres. Le monde observe la résurgence d’une Amérique forte et prospère », a-t-il ajouté.
Arrivé jeudi à la mi-journée en Suisse, Donald Trump est reparti vers Washington vendredi après son intervention au forum économique de Davos.
Rappelons qu’il s’agit de la première participation d’un président américain à la réunion annuelle du FEM depuis l’an 2000 avec Bill Clinton.
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