5 octobre 2025
« Haïti trou de merde »: « Pour les protestations, nous n’en tenons pas compte » Hervé Denis
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« Haïti trou de merde »: « Pour les protestations, nous n’en tenons pas compte » Hervé Denis

Celui qui est appelé à jeter un regard sur l’armée d’Haïti, minimise les protestations contre les propos de Trump qualifiant Haïti d’un « trou de merde ». Pour le ministre de la défense du gouvernement Tèt kalé, de passage dans la capitale américaine, qui a gardé sa langue dans sa poche, « il y a bien que cela entre les Etats-Unis et Haïti » que les histoires de « pays de merde » et toutes ces protestations et palabres





Washington DC, mercredi 24 janvier 2018 ((rezonodwes.com)).–Hervé Denis, le ministre haïtien de la Défense qui se trouve de passage à Washington, a minimisé l’importance des diverses protestations soulevées partout et ailleurs, suite aux propos racistes tenus par le président américain Donald Trump traitant Haïti de « pays de merde« .

M. Denis qui se sent probablement bien à son aise d’être ministre de la Défense d’un pays gangrené par la corruption et l’impunité, n’a voulu dit rien de mal de Donald Trump allant ainsi dans le même sens que son patron Guy Jack Lafontant, et le gouvernement haïtien en général.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse espagnole EFE, en marge de sa participation à une rencontre au siège de l’OEA à Washington, Hervé Denis a déclaré « que (les protestations) ne constituent pas un problème pour nous, je ne pense pas (il faut) en tenir compte« . Eso (las protestas) no es una importancia para nosotros, yo no creo que (hay que) tomar ninguna cuenta de eso”, dijo en español a Efe tras participar en un Consejo Permanente Extraordinario de la OEA en Washington.




Interrogé par EFE sur la position de son gouvernement face à une supposée déclaration offensante de Trump, Hervé Denis a préféré maladroitement esquiver la question. « J’aime beaucoup plus parler de positif, il y a beaucoup plus de liens entre les Etats-Unis et Haïti bien que tout cela« , a-t-il affirmé, continuant pour dire « que nous avons un destin commun, nous continuons à aller de l’avant« .

Chose très drôle, a fait remarquer le journaliste, il était revenu à l’ambassadeur de la Bolivie, Diego Pary, de soulever la question et de condamner les commentaires présumés de Trump, révélés par la presse américaine.




Signalons au passage que Hervé Denis était venu à l’OEA pour la présentation du « livre blanc sur la sécurité nationale et la défense ». Là encore M. Denis a-t-il rempli son rôle de « défense » des intérêts de ses concitoyens ?

5 Comments

  • Mario Caonabo 24 janvier 2018

    Politikman, Hervé Denis sou labanyè phtk kanpe menm kote ak Donald Trump ak tout establishment Meriken an antanke reyaksyonè ak ensousyan. Yo se yon ta de merde. Yo se tyoul prensipal meriken ann Ayiti ansanm ak lelit tilolit la. Se pi gwo lyen ki ekziste ant Etazini ak Ayiti ki fè Ayiti nan eta delabreman li ladann la. Hervé Denis pale de desten komen; li gen rezon paske ni li, ni Trump, ni tout peyi kolon enperyalis yo pral ansanm nan bwat fatra listwa. SE SA DESTEN KOMEN YO!

  • jean grègoire 24 janvier 2018

    Sa ki pa ak colon impèrialiss, ki kotè yo kampè? Eskè ou ka citè pou mwen sa yo règlè si se pa rèpètè tan kou jako sa kominiss impèrialiss totalitaire yo te mètè lan bouche yon bande tètt vides pou rèvolution ki aprè pliss ke 100 ans pa rivè okènn kotè : 1917- 2017 Kotè progrès yo. Baillonement de la presse, emprisonnement et torture des opposants , culte de la personalitè , maintien èternel du pouvoir politique et cetera . Corruption absolue, paternalisme, la liste est infinie.

  • Ernst Delma 25 janvier 2018

    Parlant de rôle de « défense » des intérêts de ses concitoyens ».

    Ne nous laissant pas aveuglés par le sensationalisme au rabais et faux patriotisme d’aucune sorte, ne convient-il pas d’accepter qu’en dénonçant notre état lamentable, notre honte nationale actuelle. Trump se montre plus défenseur sinon des intérêts mais du bien-être sanitaire de nos concitoyens des rues. Nous sommes un pays de detritus actuellement et le monde nous traite comme des détritus humains. Qui de nos partenaires dans le monde ne voit pas nos détritus et trinque avec nous pour faire des millions à nos dépens. En faisant cette declaration Mr. Denis veut simplement dire que lui et Trump s’en iront, mais les Etats-Unis et Haiti vont demeurer, pour quoi ne pas travailler à nous ameliorer pour améliorer notre apparence et nous refaire une dignité nationale aux yeux du monde pour qu’aucun Trump n’aura à nous mettre sur les rails de defense de notre prestige en tant que peuple.

  • Ernst Delma 25 janvier 2018

    Parlant de rôle de « défense » des intérêts de ses concitoyens ».
    Ne nous laissant pas aveuglés par le sensationnalisme au rabais et faux patriotisme d’aucune sorte, ne convient-il pas d’accepter qu’en dénonçant notre état lamentable, notre honte nationale actuelle. Trump se montre plus défenseur sinon des intérêts mais du bien-être sanitaire de nos concitoyens des rues. Nous sommes un pays de détritus actuellement et le monde nous traite comme des détritus humains. Qui de nos partenaires dans le monde ne voit pas nos détritus et trinque avec nous pour faire des millions à nos dépens. En faisant cette déclaration Mr. Denis veut simplement dire que lui et Trump s’en iront, mais les Etats-Unis et Haïti vont demeurer, pour quoi ne pas travailler à nous améliorer pour améliorer notre apparence et nous refaire une dignité nationale aux yeux du monde pour qu’aucun Trump n’aura à nous mettre sur les rails de défense de notre prestige en tant que peuple.
    À supposer qu’il ne devrait y avoir aucune circonstance, historique, politique, économique et sociale a expliquer que des haïtiens laissent leur pays et leurs frères et sœurs patauger dans un environnement si minable qui tuerait même des bêtes fragiles. En un sens, nous sommes devenus hors de l’ordre commun pour une raison que la raison n’admettra jamais, une raison que nos faux nationaux et nos faux partenaires n’ont pas et que Donald Trump a.

  • Pierre-André Delva 27 janvier 2018

    Un premier Ministre, nommé par un Président, fait et dit ce que le Président lui demande. Puisqu’il ne se représente, même pas, lui-même, il ne peut parler au nom de personne. Notre véritable problème politique est que les politiciens, qui sont en opposition, ne s’opposent pas aux pratiques et ne prennent position que lorsque le mal est déjà à l’ouvrage. Ils ne réagissent que lorsque leur propre existence est menacée. Lorsqu’il y aura un État en Haïti, vous saurez que c’est au prix de sa vie, qu’un leader doive conduire. Le miettes ne détournent pas l’Haïtien. S’ils ne sont pas à la hauteur de Jean-Jacques Dessalines, ils doivent aller à l’École. S’il vous plait: Ne prenez pas les propos de Donald Trump pour ceux des Americans ni ceux de Jacques Lafontant pour les Haïtiens!

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