Celui qui est appelé à jeter un regard sur l’armée d’Haïti, minimise les protestations contre les propos de Trump qualifiant Haïti d’un « trou de merde ». Pour le ministre de la défense du gouvernement Tèt kalé, de passage dans la capitale américaine, qui a gardé sa langue dans sa poche, « il y a bien que cela entre les Etats-Unis et Haïti » que les histoires de « pays de merde » et toutes ces protestations et palabres
Washington DC, mercredi 24 janvier 2018 ((rezonodwes.com)).–Hervé Denis, le ministre haïtien de la Défense qui se trouve de passage à Washington, a minimisé l’importance des diverses protestations soulevées partout et ailleurs, suite aux propos racistes tenus par le président américain Donald Trump traitant Haïti de « pays de merde« .
M. Denis qui se sent probablement bien à son aise d’être ministre de la Défense d’un pays gangrené par la corruption et l’impunité, n’a voulu dit rien de mal de Donald Trump allant ainsi dans le même sens que son patron Guy Jack Lafontant, et le gouvernement haïtien en général.
Dans un entretien accordé à l’agence de presse espagnole EFE, en marge de sa participation à une rencontre au siège de l’OEA à Washington, Hervé Denis a déclaré « que (les protestations) ne constituent pas un problème pour nous, je ne pense pas (il faut) en tenir compte« . “Eso (las protestas) no es una importancia para nosotros, yo no creo que (hay que) tomar ninguna cuenta de eso”, dijo en español a Efe tras participar en un Consejo Permanente Extraordinario de la OEA en Washington.
Interrogé par EFE sur la position de son gouvernement face à une supposée déclaration offensante de Trump, Hervé Denis a préféré maladroitement esquiver la question. « J’aime beaucoup plus parler de positif, il y a beaucoup plus de liens entre les Etats-Unis et Haïti bien que tout cela« , a-t-il affirmé, continuant pour dire « que nous avons un destin commun, nous continuons à aller de l’avant« .
Chose très drôle, a fait remarquer le journaliste, il était revenu à l’ambassadeur de la Bolivie, Diego Pary, de soulever la question et de condamner les commentaires présumés de Trump, révélés par la presse américaine.
Signalons au passage que Hervé Denis était venu à l’OEA pour la présentation du « livre blanc sur la sécurité nationale et la défense ». Là encore M. Denis a-t-il rempli son rôle de « défense » des intérêts de ses concitoyens ?
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