Miami/TPS: Des activistes urgent le Congrès de voter une loi sur la citoyenneté des bénéficiaires

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A moins de 24 heures à New York, du lancement d’une marche de protestation contre les propos de « pays de merde » tenus par Donald Trump, c’est à Miami, jeudi, lors d’une conférence de presse, que sont venues une nouvelle fois les condamnations de cette attitude jugée rétrograde d’un homme oubliant les contributions d’Haïti à la lutte de l’indépendance américaine. Des activistes prônent pour une naturalisation de tous les bénéficiaires du programme TPS avant sa complète expiration en 2019 prochain




Miami, jeudi 18 janvier 2019 ((rezonodwes.com)).– Mis à part le Premier-ministre haïtien, le Dr Jack Guy Lafontant qui se serait fait d’office le porte-parole du président Trump, pour remettre en question la crédibilité du texte publié par Washington Post où Haïti est assimilé à un « pays de merde« , et là également qu’on puisse devenir Premier-ministre sans payer de taxes, d’autres voient continuent de soulever pour exiger excuses et réparations.

Jeudi, à Miami, les activistes haïtiens parmi lesquels, Marlène Bastien, qui ont qualifié d’attitude « raciste« , les actes du président Donald Trump ayant mis fin aux avantages dont bénéficient de nombreux sans-papiers, à travers TPS, ont pressé le Congrès américain à statuer sur une loi bipartisane sur l’immigration, capable de garantir la citoyenneté à ces milliers de gens qui, selon eux, ne peuvent plus regarder à l’arrière.

Les intervenants ont insisté sur le mal que le départ de tous ces milliers de bénéficiaires pourrait engendrer de part et d’autre. Par conséquent, ils ont vivement souhaité qu’une solution d’immigration permanente soit trouvée pour les Haïtiens et aussi les centraméricains, sans oublier les rêveurs de DACA.




Marleine Bastien, très connue à Miami, a affirmé que « depuis que le président Trump n’a pas tenu sa promesse envers nos communautés, haïtiennes, honduriennes, nicaraguayens, salvadoriens et les Rêveurs, nous avons demandé au Congrès d’agir« . Notons que Mme Bastien est la directrice de femmes haïtiennes de Miami (FAMN).

« Les actes posées par l’administration Trump, ne sont de plus et rien de moins que de la discrimination raciale« , a manifestement déclaré Jack Lieberman, membre du conseil d’administration de Fanm.

S’il en était besoin pour réveiller Jack Guy Lafontant, qui apparaît en nette contradiction avec l’ambassadeur Paul Altidor sur le dossier Trump et « shithole« , l’avocat d’immigration haïtienne Ira Kurzban, a déploré, explique-t-il, « l’animosité de cette administration envers les haïtiens et Haïti qui est un fait évident et visible« , interprétant les déclarations du président Trump comme celles de quelqu’un « déclarant sans ambages qu’il ne voulait pas d’ haïtiens aux Etats-Unis« .




Une autre intervenante du nom de Wendi Adelson, directrice de la fondation Immigration Partnership and Coalition, est venue avec des chiffres pour expliquer le manque à gagner que créerait une déportation en masse des (futurs ex)-bénéficiaires de TPS. Selon Mme Adelson, l’économie américaine pourrait perdre 260 000 millions de dollars en dix ans sans les bénéficiaires du DACA et 164 000 millions de dollars sans ceux du TPS.

 

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