RD/Corruption: L’ancien responsable du parc automobile (OMSA) arrêté mardi soir

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Manuel Rivas, l’ancien patron de OMSA (Oficina Metropolitana de Servicios de Autobuses) Bureau métropolitain des services de transport en autobus, révoqué par le président Danilo Medina, se trouve en prison préventive depuis mardi soir, dans le cadre d’une enquête menée sur l’assassinat d’un avocat et professeur d’université qui dénonçait ouvertement les cas de corruption enregistrés au sein de ce service national de transport public en République Dominicaine




Santo Domingo, mercredi 25 octobre 2017 ((rezonodwes.com)).-C’est dans une prison à San Cristobal que Manuel Rivas qui serait à la tête d’un réseau de corruption et de malfaiteurs, va purger sa peine d’un an de détention préventive en attendant qu’un juge s’instruise de son dossier de corruption et de présumé commanditaire du meurtre d’un billant avocat dominicain Professeur Yuniol Ramírez, en début du mois d’octobre.

Pour l’instant, dans les milieux sociaux à Santo Domingo, on laisserait croire que l’acte d’accusation de Rivas impliquant la mesure coercitive à son encontre, indiquerait qu’ il a ordonné à un homme d’affaires de verser 4 millions de pesos à Ramírez, pour acheter son silence et que ce dernier retire une plainte de corruption qu’il avait déposée contre lui devant le Tribunal administratif supérieur ( TSA)« .

La grande mobilisation de la « Marche des Verts » prévue pour dimanche prochain, partout en République Dominicaine, devrait également se prononcer sur l’impunité dont jouissait M. Rivas, indexé par la suite, dans le dossier de l’assassinat de Ramirez.




L’ancien patron des transporteurs dominicains, est en outre accusé « d‘intégrer un réseau criminel pour commettre des actes de corruption et de détournements des fonds publics« . Une acte presque similaire de corruption institutionnalisée enregistré au ministère haïtien de l’Intérieur et des Collectivités territoriales ainsi qu’à l’OFATMA, avec des faussaires qui ont pu encaisser à la banque d’Etat plusieurs millions de gourdes, jouissant pour l’instant d’une grande impunité.

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