A chaque capitale son bidonville, Paris a aussi le sien mais les autorités déguerpissent les occupants

0
1159
French gendarmes secure the are as people are evacuated from a Romani camp installed along La Petite Ceinture, an abandoned railroad line, in Paris, France, February 3, 2016. More than 350 Roma people, who have been living here since the last summer, were evicted from the makeshift camp. REUTERS/Gonzalo Fuentes

Appelés « Favelas » au Brésil, à Paris dans le 18ème, on les nomme « bidonville de la Petite ceinture« , ces bidonvilles où vivent des défavorisés font tous penser à Port-au-Prince et son « Cité Soleil » exploité actuellement par les véreux politiciens haïtiens préférant soudoyer les jeunes, les armer comme aurait fait Jean-Bertrand Aristide que de les orienter réellement vers un brillant avenir. Quant au petit bidonville de Paris, pour endiguer son explosion, « la moitié de ses habitants avait déjà quitté les lieux en début de semaine, en raison des rumeurs d’évacuation prochaine » qui a finalement eu lieu mercredi





Paris, 18ème arrondissement, mercredi 25 octobre 2017 ((rezonodwes.com)).- A la seule différence, les autorités françaises prennent à temps le développement de cette agglomération appelée « bidonville de la petite ceinture » où vivent plus de 300 à 400 personnes. Pour rappel, c’est ainsi qu’avait débuté la construction de Cité Simone ou Cité Soleil, vers le début des années ’60, lieu échappant aujourd’hui à tout contrôle d’infrastructures. et d’imposition des codes de construction.

Le bidonville qui se situe dans le 18e arrondissement de Paris, est en cours d’évacuation mercredi matin. Mais ce n’est qu’un déménagement vers un autre lieu, à en croire les propos de certains spécialistes versés dans le social dont Manon Fillonneau, du collectif RomEurope.

« Une grande partie des habitants du bidonville sont partis pour mettre à l’abri leurs biens et reconstituer un nouveau campement. C’est un schéma habituel, c’est toujours plus facile d’expulser plutôt que de trouver des solutions durables. C’est l’expulsion qui pérennise les bidonvilles depuis 25 ans« , a soulevé Manon Fillonneau.

Le journal français Le Figaro, pour sa part, rappelle que ce campement était installé depuis le mois de juin 2015 et que les services de la préfecture de police de Paris avaient dénombré 135 cabanons où vivaient des familles dans des conditions d’hygiène précaires et avec des moyens de chauffage rudimentaires, laissant craindre des risques d’incendie.




Signalons toutefois que ce bidonville de Paris s’était reconstitué sur les rails de la « petite ceinture » mais la Préfecture l’avait déjà à l’œil au point que le tribunal de grande instance de Paris a ordonné en septembre dernier l’expulsion de tous ses occupants jusqu’au 10 novembre pour déguerpir.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.