La « Déclaration de Moreno » n’a pas stoppé la vague des haïtiens candidats à « l’exil » en RD

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Par mer, des centaines d’ haïtiens bravent les marées hautes avec pour destination entre autres les Bahamas… ; par avion, ils ont le choix de l’embarras avec certains optant pour le Chili, d’autres pour le Brésil, le Mexique… ; par terre, une aventure moins périlleuse que de naviguer sur l’Atlantique, mais décevante, la République Dominicaine où « Irma et Maria » y ont causé d’importants dommages dans la production agricole. Les haïtiens répondent à l’appel encore en plus grand nombre depuis la fameuse, avilissante et peu flatteuse « Déclaration de Moreno« 




Dajabon, dimanche 22 octobre 2017 ((rezonodwes.com)).- Selon un quotidien dominicain de la région de Dajabon, citant la Gouverneur de cette province, Ramona Rodríguez Quezada, « l‘arrivée de Haïtiens sans-papiers a augmenté à la suite du passage dévastateur des ouragans Irma et Maria, qui ont causé d’énormes dégâts dans l’industrie agricole en République dominicaine« .

En des termes peu élogieux, Ramona Rodríguez Quezada et le maire du district de Puerto Escondido, en Jimaní, Alfonso Almonte Pérez, ont sollicité l’appui du directeur de la Direction générale des migrations, Máximo William Muñoz Delgado, afin, déclarent-ils, de mettre en œuvre des mesures adéquates pour empêcher que les Haïtiens continuent de venir enlever du boulot aux dominicains chez eux »

Ce qui est beaucoup plus grave, ils affirment que les haïtiens pourraient « contaminer la région« . « Nous avons des informations pertinentes disant que la zone guineera du projet La Cruz de Manzanillo est  habitée par des centaines haïtiens malgré les contrôles établis par les autorités« , a révélé Quezada.




Les haïtiens, malgré la récente déclaration de Luis Moreno de la BID, une déclaration nettement contraire à un communiqué antérieur publié en décembre 2015 dernier, par la même organisation qu’il dirige, continuent de prendre le chemin de l’exil forcé pou un mieux-être sous d’autres cieux. L’on se souvient également de l’intervention de l’ambassadeur de Caracas à Port-au-Prince, sur la gestion des fonds de Petro Caribe, or il se trouve aujourd’hui qu’une enquête doit venir cette semaine établir les faits pour fixer les responsabilités.

« C’est un problème délicat, car les Haïtiens entrent toujours ironiquement beaucoup plus que ceux qui sont rapatriés« , a amèrement regretté la Gouverneure de Dajabon.

 

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