Lors de son arrestation qui a lieu à New York en mai 2015, la police a retrouvé $ 2 millions cash et 150 kg d’héroïne évaluée à $50 millions. Notez bien que c’est un chien-police qui a conduit les agents à sa trousse sur un terrain où un camion (opérationnel) était entreposé
New York City, vendredi 20 octobre 2017 ((rezonodwes.com)).-Quatorze (14) années à passer dans une prison fédérale américaine, c’est la peine écopée par le dominicain Jose Hippie Mercedes 49 ans, qui apparaissait devant un tribunal fédéral américain à New York, Westchester County.
En tout, ce citoyen dominicain qui a plaidé coupable de trafic de 150 kilogrammes de stupéfiants, aura affaire avec la justice américaine pendant 19 ans, car après avoir purgé sa peine de 14 ans, il sera remis en liberté conditionnelle (probation) pour 5 ans, a déclaré le procureur spécial Bridget Brennan.
Selon les documents de la Cour Fédérale de New York dont Rezo Nòdwès a obtenu une copie, Mercedes dirigeait un important réseau de distribution d’héroïne qu’il a reçue du Mexique puis repartie sur les marchés de consommation à New Jersey, New York et Connecticut.
A l’instar de l’ haïtien Guy Philippe, du parti politique Consortium, Mercedes a plaidé coupable le 14 septembre dernier, soit un jour avant le début du procès prévu contre lui devant la Cour Suprême de Manhattan.
Arrêté par la DEA le 17 mai 2015, après que la cargaison d’héroïne découverte avec l’aide d’un chien K-9 du département de police de Yonkers, eut été retrouvée dans un compartiment caché sur le plancher d’un camion stationné sur un terrain d’une maison bien clôturée dans la banlieue de Bronx.
Les investigateurs sont également tombés ce jour-là sur 2 millions de dollars en argent liquide, dissimulé sous le plancher d’un appartement de sa maison lors d’une perquisition.
«L’organisation de trafic de stupéfiants générant des millions, a permis à Mercedes de mener une vie luxueuse (li pa egare) et d’employer plusieurs membres de sa famille, y compris son propre fils, son frère, ses nièces et neveux» a affirmé le Procureur en charge du dossier, concluant que 14 ans de prison n’est rien à coté des cerveaux de gens addictifs détruits par la consommation de sa marchandise distribuée et la souffrance endurée par les proches des personnes victimes de son trafic d’héroïne.
