La MINUJUSTH devra établir un plan de DEUX ANS comportant des objectifs précis visant audit retrait, selon le Conseil de Sécurité. Avec cette déclaration faite mardi par le président du Conseil de sécurité des Nations-Unies, à New York, demandant aux officiels haïtiens de « faciliter l’exécution du mandat et le fonctionnement de la MINUJUSTH« , les observateurs voient maintenant très mal un Youri Latortue continuer d’agiter la carte de « ratification d’un Accord« , n’étant autre qu’une forme de soumission et d’acceptation de se retrouver devant un fait accompli
New York, jeudi 19 octobre 2017 ((rezonodwes.com)).-Tous les beaux discours en créole et en français prononcés par le président Jovenel Moise à Marchand-Dessalines, le 17 octobre pour commémorer le 211è anniversaire de l’assassinat de l’Empereur, pourtant, ne répondraient nullement à l’idéal dessalinien. Cette philosophie dessalinienne ne demanda en octobre 1806 qu’à décider pour soi-même tout en restant maître de soi-même, de ses pensées et de ses ultimes décisions et par dessus-tout, le contrôle permanent d’un territoire national libre et indépendant.
Or, il se trouve qu’à la veille de cette commémoration, à New York, le 16 octobre dernier, l’ONU tout en rappelant « qu’il incombe au premier chef au gouvernement haïtien d’assurer la stabilité du pays« , par l’entremise du Conseil de Sécurité a demandé aux autorités de Port-au-Prince de « faciliter l’exécution du mandat et le fonctionnement » de la nouvelle Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH). Une justice actuellement très décriée et corrompue, reconnaît le président de l’ordre des bâtonniers.
Dans une déclaration lue mardi par son président, le Conseil de sécurité de l’ONU a saisi l’occasion de l’achèvement, le 15 octobre, du mandat de la MINUSTAH pour saluer les progrès « notables » vers la stabilité et la démocratie accomplis par Haïti depuis 2004.
Le Conseil a indiqué que la priorité devra être donnée « au renforcement de l’Etat de droit, à la réforme de la justice, au respect des droits de l’homme, y compris l’autonomisation des femmes et leur pleine participation à la prise de décisions, et à la poursuite du renforcement des capacités de la Police nationale haïtienne de sorte qu’elle puisse améliorer les conditions de sécurité dans le pays« .


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