Audrey Azoulay, l’ancienne ministre française de la Culture, nommée vendredi nouvelle directrice générale de l’Unesco, par le Conseil exécutif de l’organisation. Mme Azoulay était la candidate unique des pays occidentaux à ce poste boudé par les américains et les israéliens. Son principal rival venait du Quatar
Paris, samedi 14 octobre 2017 ((rezonodwes.com)).- Les Etats-Unis, rejoints par Israël, ont annoncé jeudi leur retrait de l’Unesco, l’accusant d’être anti-israélienne, au moment même où l’institution, en perte de vitesse, s’apprêtait à élire vendredi son prochain directeur général.
C’est finalement au cinquième tour d’un scrutin très serré que Audrey Azoulay a été élue vendredi avec 30 voix contre 28 obtenues par le Qatari Hamad bin Abdulaziz al-Kawari, au sein des 58 membres du conseil exécutif.
Née en 1972 en France, Azoulay a été ministre de la Culture et de la Communication. Elle était la candidate la plus jeune au poste de directeur général de l’Unesco, de toute l’histoire de cette organisation dont Haïti a intégré le Conseil Exécutif en 2015.
Le choix du candidat proposé par le Conseil Exécutif sera entériné par la Conférence générale le 10 novembre et la nouvelle directrice générale entrera en fonction le 15 du même mois. Elle succédera à Irina Bokova ayant effectué deux mandats cumulatifs de quatre ans à la tête de l’organisation.
L’Unesco en a profité pour rappeler la tenue de sa 39ème session de la Conférence générale du 30 octobre au 14 novembre prochain.
Après son retrait, qui ne sera effectif que fin 2018 conformément aux statuts de l’Unesco, Washington souhaite y demeurer observateur. A signaler qu’un tel retrait n’est pas inédit et Rezo Nòdwès rappelle qu’il y eut un précédent en 1984, sous Ronald Reagan, alors motivé par l’inutilité supposée et les débordements budgétaires de l’Unesco. Les Etats-Unis n’avaient réintégré l’organisation qu’en 2002.
