Les États-Unis et Israël claquent la porte de l`Unesco, en pleine élection!

Rude coup pour l’agence onusienne, déjà en proie à des difficultés financières.

Jeudi 12 octobre 2017 ((rezonodwes.com))– A la veille de l’élection d’un nouveau directeur général, les Etats-Unis ont annoncé, jeudi 12 octobre, leur retrait de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l’institution d’être « anti-israélienne ».

Les États Unis se contenteront, à partir du 31 décembre 2018, d’un statut d’observateur au sein de l`institution.




C’est une décision comme les aime Donald Trump : spectaculaire, définitive, justifiée par des considérations chères à son électorat, mais dont les conséquences seront en réalité limitées, du fait de la situation existante, commente le correspondant du journal Le Figaro.

En notifiant officiellement jeudi le retrait des États-Unis de l’Unesco, le secrétaire d’État, Rex Tillerson, crève un abcès qui s’infectait depuis six ans. Israël a été le seul pays à saluer cette décision, avant d’annoncer, par la voix de son premier ministre, qu’il se retirait de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la sciences et la culture qui, à ses yeux, a fait ses dernières années une place trop grande aux Palestiniens.

Quelques heures après, Israël a également décidé de se retirer de l’Unesco, en raison du parti pris anti-israélien, selon lui, de l’organisation onusienne devenue un « théâtre de l’absurde ». Peu après l’annonce du retrait américain, l’Etat hébreu avait salué le début d’une « nouvelle ère aux Nations unies : celle où quand on pratique la discrimination contre Israël, il faut en payer le prix ».




La directrice générale de l’organisation, Irina Bokova, a réagi dans un communiqué, regrettant « profondément » la décision américaine, et se disant « convaincue » que ses missions répondent « aux préoccupations du peuple américain » :