Aucun parti politique, même pas celui du président Jovenel Moise, n`a présenté un bilan des dépenses consenties durant les dernieres élections, au mépris des lois haïtiennes. Pourtant, toutes les structures politiques, y compris celle de Moise Jean-Charles, de Edmonde Beauzile ou de Jean Bertrand Aristide ont reçu des fonds de l`état pour se lancer en campagne, mais n`ont jamais présenté de bilan financier annuel
Port-au-Prince, mercredi 11 octobre 2017 ((rezonodwes.com))– Le Président de la République, Jovenel MOÏSE a poursuivi, ce mercredi 11 octobre, au Palais National, au cours d’une discussion, les consultations sur l’institutionnalisation des partis politiques, particulièrement en ce qui a trait au financement public prévu par la loi.
Une cinquantaine de partis politiques selon le service de communication de la Présidence, ont pris part à la rencontre, qui a permis de débattre du mécanisme idoine pour donner effet à la loi.
Au cours des échanges, les positions ont été partagées entre les responsables de partis qui préconisent le financement public dans l’immédiat et un courant qui a exprimé le souhait de différer l’application de la loi y afférente à une conjuncture ultérieure, quand l’État sera en mesure de répondre à cette obligation légale.
Aussi des responsables de partis ont mis en garde contre la perception populaire que le financement des partis constituerait un gaspillage de ressources. Encore d’autres ont mis en garde contre la subtilisation dudit financement à des fins personnelles.
Un autre sujet d’intérêt a été de trouver une formule inclusive et représentative pour que les partis politiques puissent se convenir de la formation d’un comité qui jouit de la légitimité requise pour poursuivre les discussions.
Pour sa part, le Président de la République a rassuré les responsables de partis de sa volonté ferme de contribuer pleinement au renforcement institutionnel efficace de l’espace politique.
En conclusion, les partis politiques ont convenu de se rencontrer vendredi pour convenir d’une formule pour la mise en œuvre d’une politique d’institutionnalisation convenable à l’ensemble du secteur politique.
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