C’est à Cuba, sa patrie adoptée que Ernesto Che Guegevara est devenu un idole, non pas en Argentine son pays natal. Ce que l’Empereur Jean-Jacques Dessalines est à Haïti, Che l’est à Cuba, très reconnaissant envers lui. Le week-end dernier, Cuba a grandiosement commémoré le 50e anniversaire de la mort de Che Guevara. Son esprit d’altruisme et sa conscience révolutionnaire sont devenus un idéal à suivre, a déclaré le premier vice président cubain Diaz-Canel
Havane, lundi 9 octobre 2017 ((rezonodwes.com)).-Dans l’île des frères Castro, pays ami d’Haïti post février 1986, ils étaient plus de 50.000 les cubains qui ont pris part dimanche aux commémorations devant marquer le 50ème anniversaire de la mort du célèbre révolutionnaire latino-américain, Docteur Ernesto « Che » Guevara.
De son côté, Raul Castro, a fait le déplacement pour aller assister à un rassemblement de masse face au mausolée élevé à la gloire de « Che », une localité située à environ 300 km à l’est de La Havane. Cet imposant rassemblement était venu dimanche clôturer la semaine d’hommages rendus par le peuple cubain au combattant, qui a contribué à côté des Castro, Fidel en particulier, au renversement de la dictature de Baptista.
Notons que ce lundi 9 octobre 2017 marque exactement 50 années depuis que Guevara a été pris en embuscade et tué en Bolivie. C’était le 9 octobre 1967.
Plus de 60.000 personnes se sont rassemblées Place de la Révolution, à La Havane, où se trouve une imposante statue en bronze de Guevara.
Par ailleurs, à la capitale, la mobilisation des cubains n’était pas différente des autres manifestations d’hommages à Che dans le reste du pays. Plus de 60.000 personnes se sont rassemblées « Place de la Révolution », à La Havane, où se trouve une imposante statue en bronze de Guevara.
C’est au pied de ce mausolée que reposent les dépouilles de Guevara et celles de 30 autres de ses camarades également morts en Bolivie, le 9 octobre 1967. Une flamme éternelle, allumée par le défunt président Fidel Castro, rend hommage aux combattants.
S’adressant à la foule, le premier vice-président cubain, Miguel Diaz-Canel a déclaré : « Le Che n’est pas mort, comme ses ennemis l’ont voulu. Sa figure grandit avec le temps et les jeunes générations reconnaissent son exemple révolutionnaire. »
Il est à signaler que durant la semaine d’activités « hommages à Che », une délégation cubaine ayant à sa tête Ramiro Valdés Menéndez, vice-président et « Comandante de la Revolución », avait participé le 7 octobre dernier, à une cérémonie officielle en Bolivie à l’endroit même où Che était tombé dans une embuscade. Il avait seulement 39 ans.
Che et Fidel Castro, avant l’automne 1967
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