RD-Séisme: « Il y a un haut risque dans la région » affirme l’Institut de Sismologie dominicain

Phénomènes naturels, jusqu’à présent, la science ne permet de savoir plus ou moins avec exactitude que l’orientation de l’œil d’un cyclone, mais néanmoins n’arrive pas à prédire ni l’heure ni la date d’un tremblement de terre [se pare pou’n pare]. Par contre, elle peut déterminer les zones à risque, la position des plaques tectoniques… C’est à peu près ce qu’ont révélé des études établies par l’Institut de Sismologie de la République Dominicaine




Santo Domingo, lundi 2 octobre 2017 ((rezonodwes.com)).-Le journal en ligne, Rezo Nòdwès, attire l’attention de ses fidèles lecteurs, particulièrement les compatriotes du terroir, sans pour autant les alarmer, sur la conclusion d’un rapport d’étude de l’Institut de Sismologie de l’Université Autonome de Santo Domingo, relatif à des probables ou éventuels puissants tremblements de terre dans la région des Caraïbes, spécifiquement sur l’île d’Hispaniola ou l’île d’Haïti.

Eugenio Polanco Rivera, le directeur de l’Institut de sismologie de l’Université autonome de Saint-Domingue (UASD), a averti que les failles tectoniques qui ne libèrent pas d’énergie, peuvent produire des tremblements de terre de grande magnitude et les a évaluées comme une situation préoccupante pour la République dominicaine puisqu’il y a plus de 71 ans, selon lui, depuis qu’elles emmagasinent de l’énergie.

Polanco Rivera a appelé la population à prendre conscience du risque sismique élevé que la République dominicaine encourt, depuis son placement sur la plaque d’interaction des Caraïbes et des États-Unis. Ne pourrions-nous pas faire également nôtre ce message ?

« Le dernier tremblement de terre de grande magnitude, 8.6 degrés, la plus grande enregistrée dans les Caraïbes s’est produit en 1946 en République dominicaine« , a déclaré le scientifique dominicain,  rappelant que « 71 ans plus tard depuis cet événement, nous encourons un haut risque de voir se produire un tremblement de terre majeur aujourd’hui « .





Ces révélations, c’est à l’émission hebdomadaire « Detalle Semanal » d’une chaîne de télévision publique dominicaine qu’il les a faites dimanche. Polanco Rivera a indiqué que, « bien qu’on ne puisse pas prédire les tremblements de terre avec des dates exactes, cependant si leur potentiel est évalué en surveillant les défaillances actives d’une zone quelconque, comme c’est le cas actuel le plus important et le risque le plus élevé avec la République dominicaine qui est assise sur la faille du Septentrion« .

« Tranbleman de tè, pa yon fatalité, se pare poun’n pare« , pensez-y toujours encore beaucoup plus depuis les malheureux et douloureux événements du 12 janvier 2010, bientôt (8) huit ans, « sispan’n bliyé sak fè nou mal« .