Une franchise douanière pour l`importation d`un véhicule, un autre pick-up en cadeau, la gestion d`un restaurant communautaire, sont entre autres les principales promesses faites aux maires par le Président de la République. Une façon, pour le chef de l’Etat, d’après le maire communal de La Victoire, de casser la mobilisation de ces premiers citoyens contre des éléments défavorables à leur commune contenus dans le budget, spécifiquement à l’article 9.
Port-au-Prince, jeudi 28 septembre 2017 ((rezonodwes.com))– Lors d`une réunion tenue en urgence jeudi avec les maires principaux des différentes communes de la République, le président Jovenel Moise a tenté de calmer la fureur des édiles qui protestent depuis lundi, contre certains éléments contenus dans le budget 2017-2018 promulgué par l`exécutif et devant entrer en vigueur le 1er octobre prochain.
Jovenel Moise tout en leur offrant la possibilité d`importer chacun un véhicule tout terrain sans payer des frais de douane, leur a également promis un véhicule pick-up en cadeau.
De plus, le président a promis que les fonds communaux pourront être débloqués à temps, en cours du mois d’octobre à venir, mais les maires trouvent tout à fait anormal que les députés et sénateurs doivent signer pour que les communes puissent disposer des sommes destinées légalement à leur administration.
« Les projets ponctuels ne mènent nulle part« , a affirmé le maire Jean Junior Auguste (La Victoire) qui note au micro de Evens Debas, que les promesses du président n`ont pas ciblé les véritables problèmes insérés dans l`agenda des maires.
Pour certains d’entre eux qui ont pris part à la rencontre avec le président Jovenel Moise, a rapporté l’Ingénieur-Agronome Auguste, Maire de La Victoire, ces privilèges ne les feront pas fléchir car l’article 9 de la loi de finances est contraire aux prescrits de la Constitution, notamment en ses articles 217 et 218.
Loin de laisser tomber la lutte pour disposer de plus de moyens dans les mairies, les édiles promettent de se concerter avant de prendre une décision.
Par ailleurs, la mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère qui a boudé la rencontre, a fait sortir jeudi soir un communiqué dans lequel elle a condamné le recours à des promesses faites par l’Exécutif en lieu et place d’une autonomie financière des municipalités. Néanmoins, elle accorde un délai de 15 jours au pouvoir pour que celui-ci se penche sérieusement sur leurs revendications.
Jovenel Moise prouve une fois de plus que son gouvernement est tout a fait un gang de voleurs qui defient les regles de fonctionnement du pouvoir public, et que lui-meme est un vrai blanchisseurs de l’argent provenant des activites douteuses sans provenance claire que le fisc ne pourra jamais controler pour prelever des taxes legales pour soutenir les depenses de la caisse publique.Comment un gouvernement peut s’arroger le droit de derespecter des autorites elues, qui sont les premiers personages representant des administrations de base du pays? Le parlement a ce niveau doit intervenir et destituer ce gouvernement corrompu a la tete du pays sans delai.Sinon, les parlement en entier se verront que le peuple prendra le dessus en les destituant tous les membres du pouvoir executif comme tous ceux du pouvoir legislatif, et ce sera justice a la nation entiere.
Sa se yon pratik koripsyon ak blanchiman lajan kap fèt nan pwomès Jomo ap fè majistra lavil yo nan lespri pou kase ren mouvman pwotestasyon yo kont bidjè a. Fòk nou gade pou nou wè konbyen nan majistra sila ki pral vann nanm yo bay yon ti apranti diktatè e pran nan tantasyon machin ak pikòp epi grese pat prezidan bann machwa a ap eseye rale yo ladann la.
Èske majistra yo ap montre yo gen kolòn vètebral ase pou yo kenbe mouvman an, an vi, paske se yon kesyon nasyonal kap regle la a nan kesyon bidjè a e nonpa yon kesyon sektoryèl. Pa pran nan ti mannèv yon enkilpe pou nou al sal tèt nou pou de enterè mesken, egoyis, endividyalis. Ranmase karaktè nou e kenbe eskanp figi nou mesye dam, pou Jovenel pa kowonp nou kont mouvman Pèp la.
Gouverner c’est prévoir, disait l’éminent sociologue Hubert de Ronceray. On ne peut pas réparer un habit abimé avec des tissus pourris…