20 novembre 2025
L’impôt élevé sur le revenu des particuliers est un exemple de politique nuisible!
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L’impôt élevé sur le revenu des particuliers est un exemple de politique nuisible!

Mardi 19 septembre 2017 ((rezonodwes.com))– Un Cahier de recherche publié aujourd’hui par l’IEDM présente la perspective de l’école autrichienne d’économie sur l’entrepreneuriat. Il s’agit d’une approche originale, qui replace l’entrepreneur au centre de l’activité économique comme agent de changement, par rapport à l’approche néoclassique enseignée dans nos universités, dans laquelle l’entrepreneur a un rôle plutôt effacé.




« Selon cette école de pensée, les politiques interventionnistes nuisent à l’entrepreneuriat et il vaut mieux éliminer des politiques nuisibles que d’en créer de nouvelles. C’est ce dont les entrepreneurs ont besoin. Malheureusement, les politiciens font souvent le contraire », explique le réputé professeur Peter Boettke, de l’université George Mason, une des principales figures contemporaines de l’école autrichienne et coauteur de cette publication.

L’impôt élevé sur le revenu des particuliers est un exemple de politique nuisible. « Avec une taxation élevée, les entrepreneurs sont moins capables de financer leurs entreprises, non seulement parce qu’ils amassent moins de richesse mais aussi parce qu’il est généralement plus difficile de convaincre des investisseurs, soutient M. Bédard. « On peut donc s’attendre à ce qu’il y ait moins d’entrepreneuriat. »

La taxe sur le gain en capital, le manque de flexibilité d’embauche et de congédiement, ainsi que les subventions aux entreprises sont aussi des politiques freinant l’entrepreneuriat. Les monopoles légaux, comme ceux de l’alcool, du jeu ou de l’électricité par exemple, freinent également le dynamisme de l’économie puisqu’ils ne sont pas soumis au jeu de la concurrence et ont peu d’incitation à innover.

« Les politiciens, même en étant bien intentionnés, nuisent aux entrepreneurs lorsqu’ils choisissent d’intervenir dans le marché à coups de programmes et de réglementations. Une approche plus porteuse serait de revoir les politiques qui découragent l’entrepreneuriat et de laisser les entrepreneurs réussir ou échouer. C’est de cette façon qu’une économie crée de la richesse, c’est-à-dire en s’assurant que les entrepreneurs et les investisseurs concentrent leurs efforts sur des activités productives à valeur ajoutée qui répondent à des besoins réels des consommateurs », conclut Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général de l’IEDM.




Le Cahier de recherche intitulé « Comment encourager l’entrepreneuriat au Canada : les enseignements de l’école autrichienne d’économie » est signé par Mathieu Bédard, économiste à l’IEDM et Peter J. Boettke, professeur d’économie et de philosophie à l’Université George MasonCette publication est disponible sur le site.

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L’IEDM est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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