Un pays qui a choisi sa pauvreté ! par Dr. Ediles Noël

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Chacun a sa façon d’administrer son foyer sans qu’il détienne pour autant une maîtrise ou un doctorat en Gestion. L’administration comme toute autre discipline a sa propre logique consistant à prioriser le nécessaire ou les besoins les plus élémentaires.




Mexico, dimanche 17 septembre 2017 (rezonodwes.com)).- Un foyer peut-être considéré comme un pays en miniature en sachant gérer les ressources qui sont le plus souvent humaines et matérielles. Aucun pays ne doit faire litière de ces éléments fondamentaux mais Haïti veut se faire malheureusement exception à la règle. Cette ancienne perle des Antilles est artificiellement pauvre car elle a des ressources que des pays avancés comme la Suède, la Finlande n’en ont pas: Une terre à vocation agricole bénéficiant de la générosité naturelle.

Cependant les ressources sont mal gérées voire gaspillées à bon escient. Haïti a une capacité différente, très bel euphémisme pour ne pas dire, un pays en lambeaux. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de questions à poser :

Le Sénat, est-il réellement nécessaire pour Haïti ?

Une chambre basse, forte d’une centaine de députés ? Quelle est son utilité quand les deux branches législatives se confondent avec l’Exécutif jusqu’à lui proposer des noms pour composer un cabinet ministériel.

Le coût de leur entretien est exorbitant voire excessif et ils (les Parlementaires) survivent à coups de pots-de-vin de façon ouverte et éhontée. Qui pis est, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les débats sont dérisoires et les comportements laissent à désirer. Un critère académique minimal devrait s’y imposer mais c’est tout le contraire. On fait et on dit n’importe quoi.

Laissons le soin aux économistes de nous dire comment ces précipices nous avalent les ressources laissant à découvert, les services basiques comme la santé, l’environnement, l’éducation et l’agriculture.

À quoi bon, un poste de Premier-ministre si en réalité c’est le président qui tient la queue de la poêle ? Sa ratification nous fait perdre beaucoup de temps et de plus les sangsues du parlement doivent être monnayées pour s’assurer de leurs votes.




Au niveau des municipalités, trois maires pour chaque commune, le plus souvent s’imposent la trahison et la cacophonie. Ils ne s’entendent pas, leurs accordéons ne s’accordent pas au même rythme. Comme si nous faisions exprès pour nous appauvrir, nous inventons nos propres impedimentas, comme si nous nous amarrions les ailes avant de nous lancer à quatre mille mètres.

Ed Exil-Noël

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