Alors que les autorités haïtiennes font semblant de rien, après la publication par Donald Trump, mercredi, d’une liste de 22 pays producteurs des stupéfiants ou plates-formes du trafic de la drogue, les dominicains ne sont pas restés les bras croisés. Ils ont fait ressortir leur frustration.
Santo Domingo, dimanche 17 septembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Les autorités dominicaines ont fermement réagi vendredi, au memorandum du président Donald Trump incluant la République Dominicaine sur une liste noire de 22 pays considérés comme des « principaux producteurs ou plates-formes pour le trafic de la drogue« .
Les autorités haïtiennes qui tirent à boulets rouges depuis mardi, sur des personnes s’opposant à toute éventuelle publication d’un budget taillé sur mesure pour le Palais national, n’ont entrepris aucune démarche pour chercher à améliorer l’image du pays à l’extérieur. Personne n’en parle depuis la publication de ce memorandum.
Par ailleurs, les dominicains. par la voix de l’amiral Sigfrido Pared Pérez, directeur du Département National des Investigations (DNI), ont fixé leur position. « M. Perez a déclaré vendredi que « c;est les Etats-Unis qui devrait être retrouvé en tête de sa propre liste » précisant « que c’est dans ce pays où la consommation de la drogue est plus élevée que partout dans le monde« .
Cette liste de pays, qui, selon l’administration Trump « ne reflète pas nécessairement les efforts anti-drogue de ses gouvernements ou le niveau de coopération avec les États-Unis« , comprend entre autres des nations de la région des Caraïbes et de l’Amérique Latine, telles que les Bahamas, le Belize, la Bolivie, la Colombie, le Costa Rica, République dominicaine, Equateur, El Salvador, Guatemala, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Pérou et Venezuela et en dehors du continent de l’Amérique, on retrouve l’ Afghanistan, la Birmanie, Laos, Pakistan et l’Inde.
Les dominicains qui connaissent une extension touristique, sont mécontents de leur nom relevé sur cette liste noire. Interrogé par les journalistes au Palais National (Palacio Nacional), l’amiral Pared Pérez a cependant admis que, en raison de sa position géographique, la République Dominicaine « a toujours été et sera toujours un pont de trafic de drogue parce qu’elle se trouve au beau milieu du Sud où se produit la cocaïne et le Nord où se retrouvent le plus grand nombre de consommateurs ».
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