Trump identifie Haïti comme une plaque-tournante du trafic de la drogue

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Le nom d’Haïti est figuré sur une liste noire de 22 pays, dont certains sont des producteurs de drogue, et d’autres, des pays de transit. Le président américain a partagé cette confidence dans un memo avec son Secrétaire d’Etat, Rex Tillerson. Pour Trump, ces pays n’ont pas fait assez d’efforts pour combattre ce fléau.

Washington, jeudi 14 septembre 2017 ((rezonodwes.com)).- Lucien Jura et Rénald Lubérice qui ont fait jeudi à Port-au-Prince la navette des organes de presse radiodiffusée, comme des diables dans le bénitier, pour « défendre l’indéfendable« , d’après le Professeur Auguste D’Meza, en justifiant la surtaxation d’une population appauvrie, à travers un budget décrié, doivent maintenant venir expliquer à la Nation pourquoi Haïti est sur cette liste noire des pays où le trafic de drogue est très en vogue.




Dans un mémorandum envoyé au secrétaire d’État Rex Tillerson, Donald Trump identifie 22 pays, principalement de l’Amérique latine et des Caraïbes, dont Haïti, en tant que grands producteurs ou plaques-tournantes du trafic des stupéfiants.

Cette liste de pays qui, selon l’administration Trump « ne reflète pas nécessairement les efforts de lutte anti-drogue de ses gouvernements ou le niveau de coopération avec les États-Unis« , inclut l’Afghanistan, les Bahamas, le Belize, la Birmanie, la Bolivie, la Colombie, le Costa Rica, République dominicaine, Equateur, El Salvador, Guatemala, Haïti, Honduras, Inde, Jamaïque, Laos, Mexique, Nicaragua, Pakistan, Panama, Pérou et Venezuela.

Dans cet Haïti « Open for this Business« , des images avaient montré bras-dessus bras-dessous, le candidat à la présidence Jovenel Moise et l’ex-rebelle Guy Philippe, recherché puis condamné pour blanchiment d’argent provenant du trafic de la drogue. Le candidat devenu président, s’était même affiché en République Dominicaine avec un indexé dans l’affaire du bateau Manzanares transportant sucre et drogue.

Par  contre, en République Dominicaine, le président Medina a été libre de protester lorsque le nom de son pays a été inclus en 2016 dans ce fameux document.

Une nouveauté cette année, c’est la menace de Washington d’inclure la Colombie sur la liste noire aux côtés du Venezuela et de la Bolivie: « Les États-Unis envisagent sérieusement de désigner la Colombie comme un pays qui a manifestement manqué au respect de ses obligations en vertu des engagements internationaux en matière de lutte contre la drogue« , a écrit Donald Trump.





Selon les estimations du Bureau de la Politique nationale de contrôle des drogues à la Maison Blanche (ONDCP), les cultures de coca ont augmenté de 18% en Colombie en 2016, passant de 159 000 hectares en 2015 à 188 000.

A signaler qu’actuellement, depuis le rappel de Paul Altidor à Port-au-Prince, Haïti n’a aucun ambassadeur plénipotentiaire pour plaider sa cause à Washington.

3 COMMENTS

  1. Je pense que le premier sur la liste des trafiquants de drogue drvrait être les USA. eux- même car les dealers et corrompus sont bien protégés au pouvoir par eux. Alirs dequoi on nous mêle la ?

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