14 décembre 2025
Le DHS inscrit quinze ressortissants kényans parmi les « pires criminels étrangers » présents aux États-Unis
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Le DHS inscrit quinze ressortissants kényans parmi les « pires criminels étrangers » présents aux États-Unis

WASHINGTON – Immigration / Sécurité

Le département américain de la Sécurité intérieure (DHS) a désigné quinze ressortissants kényans comme faisant partie des « pires criminels étrangers » actuellement présents sur le territoire des États-Unis, selon une initiative rendue publique le 8 décembre 2025. Ces personnes ont été arrêtées par les services de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) et demeurent en détention administrative en attente de leur éloignement du territoire américain.

Dans un communiqué officiel, le DHS précise avoir mis en ligne une page publique détaillant les identités des individus concernés ainsi que les infractions pénales qui leur sont reprochées. La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, indique que cette démarche s’inscrit dans une stratégie de priorisation visant les non-citoyens considérés comme présentant un risque élevé pour la sécurité publique et la sûreté nationale.

Selon les autorités fédérales, les faits allégués couvrent un éventail étendu d’infractions pénales, incluant des crimes violents, des délits financiers et des violations liées aux stupéfiants. Parmi les personnes citées figurent notamment Alfred Obiero, interpellé au Colorado pour agression, conduite sous l’emprise de l’alcool et violences domestiques ; Bethuel Gathu, arrêté en Californie pour vol qualifié ; et Mohamed Chekchekani, également interpellé en Californie, soupçonné d’enlèvement de mineur et d’infractions relevant de la loi fédérale RICO. D’autres cas mentionnent Patrick Mwangi et Daniel Kathii, arrêtés au Texas pour conduite en état d’ivresse, ainsi que Kevin Gunyanyi, interpellé en Pennsylvanie pour agression et menaces terroristes.

Le DHS souligne que la liste comprend aussi des affaires de fraude, de falsification de documents, de recel de biens volés et d’infractions liées aux drogues, illustrant la diversité des comportements pénaux invoqués pour justifier l’intervention des autorités migratoires.

Les responsables fédéraux affirment que cette opération ne vise aucune nationalité en particulier, mais répond à une application stricte des lois américaines sur l’immigration et à un impératif de protection des communautés. En rendant publiques ces informations, le DHS entend clarifier ses priorités en matière d’exécution des décisions d’éloignement et rappeler que toute activité criminelle grave impliquant des ressortissants étrangers expose leurs auteurs à des mesures d’expulsion accélérées.

source: Arrested: Worst of the Worst | Homeland Security

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