En 2024, l’Union européenne (UE) a confirmé son statut de premier investisseur étranger en République dominicaine, avec 1,52 milliard de dollars injectés, soit 33,7 % des IDE.
Au premier semestre 2025, cette dynamique s’est poursuivie : plus de 882 millions de dollars ont afflué, consolidant la présence européenne dans des secteurs clés comme le tourisme, l’énergie renouvelable, les transports durables, les zones franches, les télécommunications et les services numériques.
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord commercial CARIFORUM-UE, les échanges de biens ont bondi de 231 %, faisant de l’UE le partenaire économique le plus structurant de la région. À travers la Banque européenne d’investissement, Bruxelles finance des projets majeurs : modernisation du réseau électrique, infrastructures résilientes face au climat, micro-crédits pour PME et initiatives pilotées par des femmes et des jeunes.
Avec sa stratégie Global Gateway, l’UE mise sur un développement durable et inclusif : transport urbain intégré à Santo Domingo, systèmes d’eau et d’assainissement modernisés, promotion des finances vertes, digitalisation accrue et création d’une chaîne de valeur autour du sargasse. Pour l’ambassadeur Raúl Fuentes Milani, la République dominicaine est aujourd’hui un pays leader et un partenaire « fiable et prévisible ».
Cet essor ouvre des perspectives majeures pour Santo Domingo : capitaux massifs, infrastructures modernisées, emplois et transition verte. Mais il impose aussi des exigences : éviter la dépendance externe, renforcer la gouvernance et maîtriser l’impact social et environnemental des projets. Une alliance stratégique, porteuse d’opportunités, à condition d’être rigoureusement encadrée.