Le Mexique frappe un grand coup : Mexico a annoncé la construction prochaine de Coatlicue, un supercalculateur public baptisé en hommage à la déesse aztèque de la création. Avec 314 pétaflops de puissance, l’engin promet de reléguer loin derrière Pegaso, son équivalent brésilien qui plafonne à 42 pétaflops. Une avancée technologique majeure pour l’Amérique latine.
« Un superordinateur pour le peuple », affirme la présidente Claudia Sheinbaum, bien décidée à faire de Coatlicue un outil national majeur. Dans un monde où l’intelligence artificielle impose une puissance de calcul toujours plus colossale, le Mexique refuse de rester spectateur.
D’un coût de 6 milliards de pesos et prévu pour sortir de terre en deux ans, Coatlicue devra soutenir la recherche scientifique, anticiper les phénomènes climatiques, optimiser la production agricole ou encore améliorer la gestion de l’eau et de l’énergie. Une ambition qui dépasse largement le cadre académique.
Certes, le futur géant mexicain ne rivalisera pas avec les monstres exascale comme l’Américain El Capitan ou l’Européen Jupiter. Mais pour la région, il marque un tournant stratégique : celui d’un Mexique qui veut compter dans la haute performance, et pas seulement suivre le rythme.

