Les dirigeants du Groupe des 20 ont rompu avec la tradition en adoptant, dès l’ouverture du sommet ce samedi en Afrique du Sud, une déclaration commune. Cette décision intervient alors que les États-Unis boycottent les deux jours de discussions, sur fond de différend diplomatique avec Pretoria.
Si aucun détail n’a filtré sur le contenu du document, les autorités sud-africaines saluent une victoire politique pour le premier sommet du G20 organisé sur le continent africain. « L’adoption de la déclaration envoie un signal important : le multilatéralisme peut fonctionner. Nous réaffirmons notre engagement à ne laisser personne de côté », a déclaré le président Cyril Ramaphosa.
Selon des responsables sud-africains, l’administration Trump aurait exercé des pressions pour empêcher l’adoption du texte en l’absence de délégation américaine. Malgré ces tensions, le sommet affiche un programme ambitieux, centré sur les défis persistants auxquels font face les nations les plus pauvres.
Les dirigeants se réunissent dans un centre d’exposition proche du township de Soweto, symbole historique de la lutte sud-africaine, où Nelson Mandela a longtemps résidé.