La pression s’intensifie à Londres comme à Washington pour qu’Andrew Mountbatten-Windsor, anciennement prince Andrew, fournisse enfin son témoignage au comité du Congrès américain chargé d’enquêter sur le réseau d’abus sexuels de Jeffrey Epstein. Jusqu’ici, l’ex-prince a ignoré la demande officielle des élus américains pour une « entrevue transcrite » portant sur sa relation avec Epstein, qualifiée de « longue amitié ».
En marge du sommet du G20 à Johannesburg, le premier ministre britannique Keir Starmer a estimé, sans commenter le cas particulier d’Andrew, que « toute personne détenant des informations pertinentes devrait les communiquer aux enquêteurs ». Ces déclarations interviennent alors que Mountbatten-Windsor a perdu ses titres royaux le mois dernier, la monarchie cherchant à se distancer des critiques entourant l’affaire.
Deux élus démocrates du comité, Robert Garcia et Suhas Subramanyam, accusent Andrew de « continuer à cacher » des éléments essentiels. Ils affirment que l’enquête se poursuivra « avec ou sans lui » et que toute personne impliquée sera tenue responsable, « indépendamment de sa richesse ou de son statut ». Alors que la pression politique s’accroît, le silence persistant de l’ex-prince pourrait devenir un point de tension diplomatique entre Londres et Washington.