Le renforcement des critères d’examen pour les visas de résident temporaire porte déjà ses fruits : le Canada a enregistré une baisse marquée de 58 % des demandes d’asile provenant de titulaires de ces visas en août 2025, comparativement à la même période l’an dernier. Entre janvier et août 2025, le nombre total de demandes d’asile a également reculé de 33 % par rapport à 2024.
Cette diminution s’explique par une politique fédérale plus rigoureuse en matière d’admissibilité, visant à mieux contrôler les entrées et à réduire l’utilisation du visa temporaire comme porte d’accès au statut de réfugié. Les autorités affirment que cette mesure ne remet pas en cause le droit d’asile, mais qu’elle vise à préserver l’intégrité du système.
Traditionnellement, le Canada se distingue par une approche humanitaire, accueillant chaque année des milliers de personnes fuyant la persécution, les guerres et l’instabilité politique. Toutefois, l’augmentation mondiale des déplacements forcés exerce une pression croissante sur les ressources du pays.
Les demandes d’asile jugées recevables continuent d’être transmises à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR), qui évalue chaque cas individuellement. Ottawa assure que le Canada demeure un refuge sûr, mais mieux encadré.

