Le président américain Donald Trump a annoncé l’imposition de frais de 100 000 $ pour l’obtention des visas H-1B, très utilisés dans le secteur technologique. Ces permis permettent à des travailleurs qualifiés étrangers – en majorité indiens – de travailler aux États-Unis pour une durée de trois à six ans. La Maison-Blanche a précisé que ces frais s’appliqueraient uniquement aux nouvelles demandes et non aux renouvellements.
Trump justifie cette mesure par la volonté de contraindre les grandes entreprises à former davantage de diplômés américains plutôt que de recruter à l’étranger. Le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a reconnu que la disposition était volontairement dissuasive.
La décision a suscité l’inquiétude en Inde, où le ministère des Affaires étrangères et la puissante association technologique Nasscom dénoncent une mise en œuvre précipitée, source d’incertitudes pour les entreprises et les familles.
Parallèlement, Trump a signé un décret créant une « carte dorée » de séjour, délivrée contre un investissement d’au moins un million de dollars, offrant un traitement accéléré des procédures migratoires.