15 septembre 2025
Entre rêve de connexion verte et calvaire routier : la traversée infernale entre le Nord-Ouest et le Nord au XXIe siècle
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Entre rêve de connexion verte et calvaire routier : la traversée infernale entre le Nord-Ouest et le Nord au XXIe siècle

Au cœur du XXIe siècle, alors que le monde s’oriente résolument vers une transition écologique et une économie durable, certaines régions d’Haïti continuent de vivre un quotidien marqué par l’isolement et la précarité infrastructurelle au jour le jour. Le lien routier entre le Nord-Ouest et le département du Nord incarne cette douloureuse réalité.

Cette voie, tant redoutée par ceux qui l’empruntent, s’oppose frontalement au rêve d’une connexion fluide, écologique et économique entre les trois départements du grand Nord. Pourtant, cette connexion reste cruciale pour ouvrir les perspectives d’une économie verte et bleue dans une région riche en ressources humaines, naturelles et culturelles. Ce contraste brutal entre ambition de modernité et chaos logistique soulève des interrogations profondes sur les priorités de développement national, la justice territoriale et la volonté politique réelle de désenclaver le Nord-Ouest.

En outre, la fusion des trois Chambres Commerces et d’Industries du Nord (CCIN) donne naissance à ce nouveau concept *Corridor Nord* pour une rénovation et une révolution ambitieuse Nordienne assise sur l’économie verte et bleue à travers son plan de relance et de Développement d’Haïti 2025-2030. 

Plus d’une trentaine de journalistes des ces trois départements ont été présents au Cap Haïtien pour les premières consultations régionales avec certains représentants de la société civile du grand Nord et suivi d’une formation organisée dans le cadre du lancement du projet pilote des unités de facilitation et d’assistance (UFA) et de la présentation de la vision 2050 du Corridor Nord. 

En fait, le grand Nord, comprenant les départements du Nord, du Nord-Est et du Nord-Ouest, regorge de potentialités : agriculture, tourisme, énergies renouvelables, pêche, artisanat. Relier efficacement ces pôles permettrait de structurer une économie verte et bleue au service des populations. Cette région, historiquement marginalisée, pourrait devenir un pilier de la souveraineté alimentaire, de la transition énergétique, et même de l’exportation responsable. Mais cela suppose un investissement massif dans les infrastructures, les réseaux intelligents et la connectivité. 

Tandis que le département du Nord-Ouest ayant huit (8) de ces 10 communes côtières.

Le département du Nord-Ouest d’Haïti est bordé par deux grandes étendues maritimes :

Au nord, il est baigné par l’océan Atlantique; à l’ouest, il est bordé par le canal de la Tortue, qui sépare Haïti de l’île de la Tortue.  

Au sud, on retrouve le golfe de la Gonâve, une partie de la mer des Caraïbes.

Au fait il se trouve entre l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes. De grandes possibilités pour l’économie bleue sur cette région. 

L’approche historique de la route reliant le Nord-Ouest au département du Nord d’Haïti révèle une problématique ancienne d’isolement géographique, mais aussi un enjeu stratégique et économique majeur pour la région.

Sous la colonie, la zone du Nord était le cœur économique de Saint-Domingue, avec ses vastes plantations sucrières et ses ports actifs comme Le Cap. Le Nord-Ouest, plus enclavé, servait surtout de zone de refuge ou de passage, notamment pour des troupes ou des esclaves marrons. La liaison directe entre les deux régions restait difficile, faute de routes praticables.

Après l’indépendance, les pouvoirs successifs ont souvent négligé les infrastructures dans cette zone, soit pour des raisons politiques (le Nord-Ouest étant parfois perçu comme rebelle ou marginal), soit pour des raisons économiques. Pourtant, cette route représente un lien vital entre deux régions importantes, facilitant le commerce, la circulation des biens agricoles, l’accès aux services et le développement local.

Vers une volonté politique et citoyenne de rupture

Le rêve d’une connexion fluide du Grand Nord ne peut se réaliser sans une synergie entre autorités locales, société civile, diaspora et acteurs internationaux. Il s’agit d’un combat contre l’inertie administrative, les intérêts particuliers et la résignation collective. Des initiatives comme le Corridor Nord, portées par les chambres de commerce régionales, montrent que les dynamiques locales peuvent impulser un changement structurant. Mais il faut aller plus loin, réclamer des routes dignes, des budgets transparents et une vraie politique de désenclavement.

Le Grand Nord, comprenant les départements du Nord, du Nord-Est et du Nord-Ouest, regorge de potentialités : agriculture, tourisme, énergies renouvelables, pêche, artisanat. Relier efficacement ces pôles permettrait de structurer une économie verte et bleue au service des populations. Cette région, historiquement marginalisée, pourrait devenir un pilier de la souveraineté alimentaire, de la transition énergétique, et même de l’exportation responsable. Mais cela suppose un investissement massif dans les infrastructures, les réseaux intelligents et la connectivité.

Vers une volonté politique et citoyenne de rupture

Le rêve d’une connexion fluide du Grand Nord ne peut se réaliser sans une synergie entre autorités locales, société civile, diaspora et acteurs internationaux. Il s’agit d’un combat contre l’inertie administrative, les intérêts particuliers et la résignation collective. Des initiatives comme le Corridor Nord, portées par les chambres de commerce régionales, montrent que les dynamiques locales peuvent impulser un changement structurant. Mais il faut aller plus loin, réclamer des routes dignes, des budgets transparents et une vraie politique de désenclavement.

En plein XXIe siècle, l’existence d’une voie aussi dégradée entre le Nord et le Nord-Ouest relève d’une absurdité historique et d’un scandale politique. Ce n’est pas seulement une route qu’on néglige, mais tout un peuple qu’on abandonne à l’oubli. Le rêve de connecter le Grand Nord à l’économie verte et bleue ne saurait se réaliser sur des fondations de boue et de silence. Il exige un sursaut collectif, une volonté assumée de rompre avec les logiques de marginalisation.

Le développement durable, la justice territoriale et la souveraineté économique d’Haïti passent inévitablement par des infrastructures modernes, accessibles et inclusives. Tant que la route Nord/Nord-Ouest restera une péripétie infernale, la fracture entre le rêve de progrès et la réalité quotidienne ne fera que se creuser. Il est temps de construire la route, mais aussi de bâtir la confiance, la dignité et l’unité.

Une voie désespérée, livrée par elle-même, par ailleurs sous leadership de bons citoyens qui se donnent toutes les journées pour le bricolage des trous creusés dans l’attente des pognons entre les mains des motards et autres.

Que dit l’État Haïtien dans cette affaire ?

Où est-ce qu’il s’est passé pendant toute son existence?

Le grand Nord avait-il déjà des parlementaires votants des budgets transparents pour le bien-être collectif de cette région ?

Jamesky Jeanty, Rèldouvanjou.Entre rêve de connexion verte et calvaire routier : la traversée infernale entre le Nord-Ouest et le Nord au XXIe siècle

Au cœur du XXIe siècle, alors que le monde s’oriente résolument vers une transition écologique et une économie durable, certaines régions d’Haïti continuent de vivre un quotidien marqué par l’isolement et la précarité infrastructurelle au jour le jour. Le lien routier entre le Nord-Ouest et le département du Nord incarne cette douloureuse réalité. Cette voie, tant redoutée par ceux qui l’empruntent, s’oppose frontalement au rêve d’une connexion fluide, écologique et économique entre les trois départements du grand Nord. Pourtant, cette connexion reste cruciale pour ouvrir les perspectives d’une économie verte et bleue dans une région riche en ressources humaines, naturelles et culturelles. Ce contraste brutal entre ambition de modernité et chaos logistique soulève des interrogations profondes sur les priorités de développement national, la justice territoriale et la volonté politique réelle de désenclaver le Nord-Ouest.

En outre, la fusion des trois Chambres Commerces et d’Industries du Nord (CCIN) donne naissance à ce nouveau concept *Corridor Nord* pour une rénovation et une révolution ambitieuse Nordienne assise sur l’économie verte et bleue à travers son plan de relance et de Développement d’Haïti 2025-2030. 

Plus d’une trentaine de journalistes des ces trois départements ont été présents au Cap Haïtien pour les premières consultations régionales avec certains représentants de la société civile du grand Nord et suivi d’une formation organisée dans le cadre du lancement du projet pilote des unités de facilitation et d’assistance (UFA) et de la présentation de la vision 2050 du Corridor Nord. 

En fait, le grand Nord, comprenant les départements du Nord, du Nord-Est et du Nord-Ouest, regorge de potentialités : agriculture, tourisme, énergies renouvelables, pêche, artisanat. Relier efficacement ces pôles permettrait de structurer une économie verte et bleue au service des populations. Cette région, historiquement marginalisée, pourrait devenir un pilier de la souveraineté alimentaire, de la transition énergétique, et même de l’exportation responsable. Mais cela suppose un investissement massif dans les infrastructures, les réseaux intelligents et la connectivité. 

Tandisque le département du Nord-Ouest ayant huit (8) de ces 10 communes côtières.

Le département du Nord-Ouest d’Haïti est bordé par deux grandes étendues maritimes :

Au nord, il est baigné par l’océan Atlantique; à l’ouest, il est bordé par le canal de la Tortue, qui sépare Haïti de l’île de la Tortue.  

Au sud, on retrouve le golfe de la Gonâve, une partie de la mer des Caraïbes.

Au fait il se trouve entre l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes. De grandes possibilités pour l’économie bleue sur cette région. 

L’approche historique de la route reliant le Nord-Ouest au département du Nord d’Haïti révèle une problématique ancienne d’isolement géographique, mais aussi un enjeu stratégique et économique majeur pour la région.

Sous la colonie, la zone du Nord était le cœur économique de Saint-Domingue, avec ses vastes plantations sucrières et ses ports actifs comme Le Cap. Le Nord-Ouest, plus enclavé, servait surtout de zone de refuge ou de passage, notamment pour des troupes ou des esclaves marrons. La liaison directe entre les deux régions restait difficile, faute de routes praticables.

Après l’indépendance, les pouvoirs successifs ont souvent négligé les infrastructures dans cette zone, soit pour des raisons politiques (le Nord-Ouest étant parfois perçu comme rebelle ou marginal), soit pour des raisons économiques. Pourtant, cette route représente un lien vital entre deux régions importantes, facilitant le commerce, la circulation des biens agricoles, l’accès aux services et le développement local.

Vers une volonté politique et citoyenne de rupture

Le rêve d’une connexion fluide du Grand Nord ne peut se réaliser sans une synergie entre autorités locales, société civile, diaspora et acteurs internationaux. Il s’agit d’un combat contre l’inertie administrative, les intérêts particuliers et la résignation collective. Des initiatives comme le Corridor Nord, portées par les chambres de commerce régionales, montrent que les dynamiques locales peuvent impulser un changement structurant. Mais il faut aller plus loin, réclamer des routes dignes, des budgets transparents et une vraie politique de désenclavement.

Le Grand Nord, comprenant les départements du Nord, du Nord-Est et du Nord-Ouest, regorge de potentialités : agriculture, tourisme, énergies renouvelables, pêche, artisanat. Relier efficacement ces pôles permettrait de structurer une économie verte et bleue au service des populations. Cette région, historiquement marginalisée, pourrait devenir un pilier de la souveraineté alimentaire, de la transition énergétique, et même de l’exportation responsable. Mais cela suppose un investissement massif dans les infrastructures, les réseaux intelligents et la connectivité.

Vers une volonté politique et citoyenne de rupture

Le rêve d’une connexion fluide du Grand Nord ne peut se réaliser sans une synergie entre autorités locales, société civile, diaspora et acteurs internationaux. Il s’agit d’un combat contre l’inertie administrative, les intérêts particuliers et la résignation collective. Des initiatives comme le Corridor Nord, portées par les chambres de commerce régionales, montrent que les dynamiques locales peuvent impulser un changement structurant. Mais il faut aller plus loin, réclamer des routes dignes, des budgets transparents et une vraie politique de désenclavement.

En plein XXIe siècle, l’existence d’une voie aussi dégradée entre le Nord et le Nord-Ouest relève d’une absurdité historique et d’un scandale politique. Ce n’est pas seulement une route qu’on néglige, mais tout un peuple qu’on abandonne à l’oubli. Le rêve de connecter le Grand Nord à l’économie verte et bleue ne saurait se réaliser sur des fondations de boue et de silence. Il exige un sursaut collectif, une volonté assumée de rompre avec les logiques de marginalisation.

Le développement durable, la justice territoriale et la souveraineté économique d’Haïti passent inévitablement par des infrastructures modernes, accessibles et inclusives. Tant que la route Nord/Nord-Ouest restera une péripétie infernale, la fracture entre le rêve de progrès et la réalité quotidienne ne fera que se creuser. Il est temps de construire la route, mais aussi de bâtir la confiance, la dignité et l’unité.

Une voie désespérée, livrée par elle-même, par ailleurs sous leadership de bons citoyens qui se donnent toutes les journées pour le bricolage des trous creusés dans l’attente des pognons entre les mains des motards et autres.

Que dit l’État Haïtien dans cette affaire ?

Où est-ce qu’il s’est passé pendant toute son existence?

Le grand Nord avait-il déjà des parlementaires votants des budgets transparents pour le bien-être collectif de cette région ?

Jamesky Jeanty, Rèldouvanjou.

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