À peine un mois après sa nomination, Susan Monarez, directrice des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), a été congédiée par l’administration Trump.
Cette spécialiste des maladies infectieuses, reconnue pour ses travaux sur l’IA et la résistance aux antibiotiques, s’opposait aux pressions du secrétaire à la Santé Robert Kennedy fils, qui pousse des recherches controversées liant vaccins et autisme.
Son départ, accompagné de quatre démissions majeures, révèle une crise profonde : Demetre Daskalakis, responsable de la vaccination, a dénoncé des « changements dangereux » menaçant la vie des Américains.
Alors que les alliés de Kennedy saluent cette rupture, les experts craignent un affaiblissement de la surveillance épidémiologique et une montée du scepticisme vaccinal. Pour le Canada, qui suit de près les recommandations des CDC, l’impact pourrait être direct : « Les virus n’ont pas de frontières », rappelle la professeure Prativa Baral de McGill.
Avec plus de 2400 postes supprimés et une direction fragilisée, les CDC traversent l’une des pires crises de leur histoire récente.