Donald Trump veut à nouveau resserrer les conditions d’accueil des étrangers aux États-Unis. Son administration a proposé de réduire la durée des visas étudiants à un maximum de quatre ans et de limiter les journalistes étrangers à 240 jours de séjour, avec possibilité de renouvellement. Les journalistes chinois seraient encore plus contraints, avec un visa plafonné à 90 jours.
Jusqu’ici, les étudiants pouvaient rester pour la durée de leur programme et les journalistes jusqu’à cinq ans. Une telle réforme toucherait plus d’un million d’étudiants internationaux, dont la contribution économique dépasse 50 milliards de dollars annuels, ainsi que des centaines de médias étrangers accrédités.
Le département de la Sécurité intérieure justifie cette mesure par des motifs de sécurité et de protection des contribuables. Mais les universités dénoncent une atteinte à la compétitivité américaine, risquant de détourner les talents vers d’autres pays. L’annonce survient alors que les inscriptions d’étudiants étrangers sont déjà en baisse.
Trump, revenu à la Maison-Blanche en janvier, a fait de la lutte contre l’immigration – qu’il qualifie d’« invasion » – une priorité, renouant avec les mesures restrictives abandonnées par Joe Biden.