Rezo Nòdwès détient l’exclusivité d’un audio-vidéo où les 4 dominicains arrêtés et emprisonnés en Haïti, depuis environ 2 mois, revendiquent l’aide des autorités de leur pays pour recouvrer la liberté
Port-au-Prince, samedi 9 septembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Ces quatre (4) dominicains qui arrivent depuis leur cellule à glisser dans la presse un vidéo clip, se sont dits abandonner par les autorités dominicaines.
Luis Guillermo Colón de Lara, Elvin Hernandez, Kelvin Rosario et Jonatán Baez, dénoncent le fait que le consulat dominicain à Port-au-Prince n’ait entamé aucun suivi pour les faire sortir du cachot compte tenu qu’ils n’ont commis aucun crime sur le territoire haïtien.
Pour ces 4 hommes, le seul crime qu’ils auraient commis, c’est l’organisation d’un voyage clandestin organisé avec des dominicains voulant partir pour Porto Rico. Ils ont expliqué qu’au jour de leur arrestation, ils venaient de déposer au quai de Santo Domingo des passagers clandestins pour Porto-Rico et par un grand hasard, ils ont été découverts par des autorités haïtiennes après que leur bateau s’est arrêté en Haïti.
« Nous sommes ici dans cette prison depuis deux mois et pas une seule fois, le Consul n’est venu nous visiter« , ont-ils déclaré tout en signalant que leur vie soit en danger. La nourriture distribuée dans les cellules est de mauvaise qualité, ils n’ont pas d’habits, ont-ils ajouté en substance.
A rappeler que récemment le 19 août dernier, la protectrice dominicaine des Citoyens, Zoila Martínez Guante, avait déclaré qu’elle allait prendre toutes les mesures pour accélérer le processus de libération de 3 prisonniers au lieu de 4, avait-elle précisé, pour les retourner dans leur famille.
A noter qu’aucun juge n’a encore penché sur les cas de ces 4 détenus étrangers, encore une preuve de l’état moribond de notre système judiciaire où le verdict est rendu le plus souvent en faveur des plus offrants, si l’on se réfère aux deux derniers actes posés par des tribunaux en province, pour tirer de l’embarras les Maires des Cayes et de Port-de-Paix. Affaire classée sans suite.