7 octobre 2025
Note de la DGM au sujet de Rosemila Petit-Frère, un colis encombrant pour le CPT et la Primature (vidéo)
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Note de la DGM au sujet de Rosemila Petit-Frère, un colis encombrant pour le CPT et la Primature (vidéo)

RNDDH dénonce les « tractations de la Primature » pour libérer Rosemila Petit-Frère, accusée de connivence avec les gangs

L’ombre qui plane sur l’affaire Rosemila Petit-Frère, une des trois femmes d’Egypte soutenant la transition Ariel/CPT, dépasse le simple fait divers judiciaire. Elle révèle un double langage institutionnel : celui d’un pouvoir qui, à la tribune, proclame la tolérance zéro, et qui, dans les coulisses, se verrait reprocher par le RNDDH des tractations avec le ministère de l’Intérieur pour ménager une accusée soupçonnée de collusion avec un chef de gang notoire.

En République dominicaine, l’appareil migratoire a agi avec célérité, mobilisant ses prérogatives pour intercepter une personne sur laquelle pesaient des signaux d’alerte financiers et sécuritaires. À Port-au-Prince, en revanche, les échos d’arrangements politiques ternissent l’image d’un État déjà ébranlé par la défiance citoyenne et l’emprise criminelle.

La question s’impose alors, à la manière d’un verdict en suspens : que vaut l’incantation à l’État de droit si les hautes sphères du pouvoir paraissent prêtes à plier ses principes aux logiques de connivence et de calcul politique ?

DGM entrega a exfuncionaria y empresaria haitiana a las autoridades de su país

Santo Domingo – La Direction générale de la migration (DGM) a remis, ce mercredi, à la Police nationale d’Haïti la citoyenne haïtienne Rosemila Petit-Frère, ancienne mairesse de la commune de l’Arcahaie et propriétaire de la station Radio Télé Monopole, après avoir déterminé qu’aucune procédure judiciaire ne devait être engagée contre elle en République dominicaine.

La remise a eu lieu à 17 h 00 par le poste-frontière de Dajabón, où des agents de la DGM ont officiellement transféré Mme Petit-Frère au personnel de la Polifront de Ouanaminthe, conformément aux accords de coopération établis avec les autorités haïtiennes.

La citoyenne haïtienne était arrivée à bord d’un vol en provenance du Canada, atterrissant à l’Aéroport international Gregorio Luperón, à Puerto Plata. Elle y avait été retenue par les autorités migratoires à la suite d’informations de renseignement indiquant qu’elle transportait une somme en espèces supérieure à 10 000 USD — plafond autorisé par les règlements internationaux en matière de contrôle des devises — et qu’elle serait présumément impliquée dans des activités illicites dans son pays.

Avant son transfert à la frontière, la DGM a procédé à une inspection et à un enregistrement de ses effets personnels, puis l’a conduite au siège central de l’institution, où elle a été interrogée par des organes de sécurité de l’État dominicain et par des agences internationales partenaires, dans le cadre d’actions conjointes visant la sécurité et la stabilité régionales.

Durant toute la procédure, il lui a été garanti le respect de ses droits, de sa dignité et de son intégrité personnelle. Les informations recueillies ne compromettent pas la sécurité nationale, bien qu’elles demeurent en cours d’analyse par les autorités compétentes.

L’action de la DGM s’inscrit dans l’application stricte de la Loi 285-04, réaffirmant l’engagement institutionnel en faveur du renforcement du contrôle migratoire, du maintien de l’ordre public et de la préservation de la souveraineté nationale.

Direction de la communication

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