Washington met fin au TPS pour le Honduras et le Nicaragua
L’administration Trump a annoncé la fin du Statut de protection temporaire (TPS) pour environ 72 000 Honduriens et 4 000 Nicaraguayens vivant aux États-Unis, invoquant une amélioration des conditions dans leurs pays d’origine. Ce programme, instauré après l’ouragan Mitch en 1998, leur avait permis de résider et travailler légalement sur le sol américain pendant plus de deux décennies.
La Secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a rappelé que le TPS est un mécanisme temporaire, soulignant que les autorités honduriennes ont selon elle rempli les conditions nécessaires à un retour sûr. Toutefois, la décision ne prend pas en compte la situation politique actuelle du régime Ortega au Nicaragua, marquée par la répression et les violations des droits humains.
Créé en 1990, le TPS offre une protection humanitaire sans garantie de régularisation permanente. Selon le DHS, environ 21 000 Honduriens et 1 100 Nicaraguayens ont acquis entre-temps un statut légal permanent. Les autres sont encouragés à organiser leur retour volontaire via une application officielle, recevant une prime de départ de 1 000 $.
Cette mesure s’inscrit dans une série de révocations similaires sous la présidence Trump, ciblant notamment des ressortissants haïtiens, vénézuéliens et afghans. Certaines de ces décisions font actuellement l’objet de recours judiciaires, notamment devant la Cour d’appel du neuvième circuit.