Les délégations ukrainienne et russe se sont retrouvées mercredi soir à Istanbul pour une troisième session de pourparlers directs, dans un contexte marqué par l’escalade militaire sur le terrain. Si le Kremlin parle de discussions « très compliquées », Kyiv espère une posture plus constructive de Moscou.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, assiste aux échanges qualifiés de « trilatéraux » par une source ukrainienne. Les pourparlers s’appuient notamment sur les « mémorandums » de juin et incluent des discussions sur les échanges de prisonniers et le rapatriement d’enfants ukrainiens déportés.
Ces pourparlers interviennent sous la pression de Donald Trump, qui a fixé à Moscou un ultimatum de 50 jours pour conclure un accord, menaçant de nouvelles sanctions. Toutefois, les exigences russes — dont la cession de territoires et la fin des livraisons d’armes — restent inacceptables pour Kyiv, qui exige un retrait complet et des garanties de sécurité. Sur le terrain, les combats s’intensifient, rendant tout cessez-le-feu encore hypothétique.