Le Pakistan a officiellement proposé Donald Trump au prix Nobel de la paix, saluant son rôle supposé dans la désescalade militaire entre Islamabad et New Delhi. En mai, au plus fort d’une montée de tensions entre les deux puissances nucléaires rivales, M. Trump avait annoncé un cessez-le-feu via son réseau social, évoquant « une longue nuit de négociations » menées par les États-Unis.
Islamabad, qui loue régulièrement l’intervention américaine, voit en Trump un acteur central du retour au calme. Pourtant, le Premier ministre indien Narendra Modi nie toute médiation étrangère dans le processus de cessez-le-feu, ce qui alimente un flou diplomatique sur le rôle réel de Washington.
Profitant de la moindre ouverture, le Pakistan cherche à séduire l’ex-président américain, grand amateur de reconnaissance internationale. Lors d’un récent déjeuner à Washington, le maréchal Asim Mounir, chef de l’armée pakistanaise, a proposé à Trump un partenariat stratégique incluant minerais, cryptomonnaies et intelligence artificielle — domaines où ce dernier a des intérêts.
Un geste autant diplomatique qu’économique, dans l’espoir d’attirer les investissements américains.