Les tensions s’intensifient entre les États-Unis et le Venezuela, alors que le président Donald Trump a évoqué, mercredi, la possibilité de frappes sur le territoire vénézuélien. Une escalade qui s’ajoute aux récents raids contre des navires de narcotrafiquants présumés au large des côtes du pays sud-américain.
Selon le New York Times, Washington aurait autorisé des opérations clandestines de la CIA visant à accroître la pression sur le président Nicolás Maduro, dont la victoire à l’élection de 2024 est largement contestée. En réponse, Caracas a déployé 17 000 soldats le long de la frontière colombienne, dénonçant une tentative d’« intervention étrangère » pour s’emparer de ses riches réserves pétrolières.
Donald Trump accuse Maduro de diriger un « régime narcoterroriste », une affirmation jugée exagérée par plusieurs experts, qui reconnaissent néanmoins une forte corruption liée au trafic de drogue au sein de l’État vénézuélien.
Malgré les critiques du droit international sur l’usage de la force, la Maison-Blanche semble déterminée à maintenir sa ligne dure. Les voies diplomatiques, un temps explorées en début d’année, sont désormais rompues, isolant un peu plus le régime autoritaire de Caracas sur la scène régionale.