La mission des gangs « a sapat » presque’accomplie, place maintenant au référendum attendu depuis 2020.
Le Premier ministre de facto Alix Didier Fils-Aimé a déjà rencontré à trois reprises les déplacés internes victimes des gangs vivant dans des camps de fortune. Le 29 mars et le 9 avril 2025, il avait promis assistance, réintégration et dignité, sans avancée concrète visible depuis.
Le 15 juin, une troisième rencontre s’est tenue avec le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) – Gilles et Augustin, connu pour l’affaire de braquage de la BNC – et des représentants des camps. Le gouvernement a annoncé des abris provisoires en vue de la saison cyclonique, la poursuite des distributions de kits, l’ouverture de restaurants communautaires et un programme de scolarisation pour les enfants déplacés.
Sur les réseaux sociaux, en revanche, les critiques se multiplient : à chaque visite, le Premier ministre « promet, promet, promet », sans apporter de résultats concrets.
L’urgence humanitaire persiste, tandis que les gangs fédérés en 2020 par PHTK pour mener une « mission spéciale » attendent d’être amnistiés, comme le patron de l’OEA l’a suggéré à Laurent Saint-Cyr, le futur président du CPT ex nihillo,
