Washington met la pression sur Harvard : la fille du Premier ministre canadien Mark Carney menacée d’expulsion. The daughter of Canadian Prime Minister Mark Carney could be barred from returning to Harvard University in the fall thanks to the ongoing standoff between the Trump administration and the Ivy League school, The Post has learned.
Cleo Carney, fille du Premier ministre canadien Mark Carney, pourrait ne pas retrouver les bancs de l’Université Harvard à la rentrée prochaine. En cause : une décision du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, dirigé par Kristi Noem, qui menace de suspendre les visas étudiants pour l’année universitaire 2025-2026, ciblant directement les quelque 7 000 étudiants internationaux de l’université.
Ayant grandi à Londres lorsque son père dirigeait la Banque d’Angleterre, Cleo Carney vient de conclure sa première année d’études en économie à Harvard, l’université prestigieuse où Mark Carney lui-même a obtenu son diplôme. Elle devait y entamer sa deuxième année en septembre.
Mais un bras de fer oppose actuellement l’administration Trump à l’établissement de Cambridge (Massachusetts), accusé de refuser de transmettre les dossiers des étudiants étrangers, notamment des enregistrements liés à des activités de protestation. Malgré une injonction préliminaire d’un juge du Massachusetts bloquant temporairement la mesure, la Maison-Blanche maintient la pression.
« L’objectif du président est clair : l’Amérique d’abord, ce qui implique des politiques migratoires profitant aux citoyens américains avant tout », a déclaré un haut responsable à The Post. Trump, critiquant Harvard pour son manque de patriotisme, a affirmé que « l’admission de davantage d’étudiants américains rendrait Harvard à nouveau grand ».
L’affaire a provoqué une vive réaction au Canada, sur fond de tensions accrues entre Ottawa et Washington, exacerbées par les menaces récurrentes de Trump de faire du Canada le 51e État américain.
Cleo Carney n’est pas la seule étudiante de haut rang concernée. La princesse Élisabeth de Belgique, 23 ans, héritière du trône, attend également de savoir si elle pourra poursuivre sa maîtrise en politiques publiques à Harvard. La décision de Washington pourrait ainsi avoir des répercussions diplomatiques inattendues.
