2 octobre 2025
Haiti | Corruption – Administration Rémy à la CAS : des employés dénoncent confiscation de salaires et menaces de mort
Actualités Cas d'assassinat Corruption Insécurité|Kidnapping Justice Pages d'Histoire d'Haiti PHTK autorise l'occupation du pays Société

Haiti | Corruption – Administration Rémy à la CAS : des employés dénoncent confiscation de salaires et menaces de mort

Menaces de mort visant des employés de la CAS : l’administration d’Erzil Rémy mise en cause

Par médias interposés, un groupe d’employés proches de la nouvelle coordonnatrice de la Caisse d’assistance sociales (CAS), Erzil Rémy profèrent des menaces de mort contre des collègues, qui de leur côté, dénoncent des cas de dérives normalisées par l’actuelle administration. 

La décision de retenir les chèques des employés de province et de certains agents réguliers de Port-au-Prince résulte d’un conseil du nommé Johny Raphael, un allié de la responsable de la CAS, Erzil Rémy, dénonce un groupe d’agents de l’institution, dans une note acheminée ce vendredi au journal. Depuis tantôt plus d’un mois, les concernés par cette mesure attendent désespérément leur salaire confisqué par la coordination en place, sans raison valable, brandissent les cadres visés par la mesure. Cette dérive a provoqué la grogne au sein de l’institution jusqu’à accoucher des dissensions, rapportent des protestataires qui ont préféré garder l’anonymat.

Suite à la publication d’un article dénonçant des irrégularités normalisées par la coordination d’Erzil Rémy, plusieurs employés de l’institution ont fait l’objet des menaces de la part du nommé Johny Raphael. Sur deux groupes de messageries fermées WhatsApp (la Politique autrement et Fòs CAS) et sur des médias interposés, des intimidations ont été proférées, ont révélés des employés.

Dans le même registre, des photos d’un groupe d’employés, critiques à la politique administrée par l’actuelle coordonnatrice de la CAS, ont été transmises à des policiers détachés à la sécurité de la coordonnatrice, Erzil Rémy. Cette stratégie visait à indexer les employés de la CAS sous prétexte qu’ils sont liés au groupe criminel « 5 segond », dirigé par Johnson André « Izo ». En résumé, ils deviennent automatiquement la cible des gardes rapprochés de la responsable de la CAS qui peuvent les exécuter à tout moment, dénoncent-ils.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.