2 octobre 2025
Urgent ! The Economist – Les gangs terroristes sont à deux doigts de régner sur tout Haïti
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Urgent ! The Economist – Les gangs terroristes sont à deux doigts de régner sur tout Haïti

C’est urgent ! L’heure n’est plus aux manœuvres dilatoires, aux annonces insignifiantes de référendum-bidon, d’élections truquées et de financement des partis politiques affairistes. Résoudre le problème de l’insécurité est la seule tâche du CPT. Arrêtez la rhétorique vide.

The Economist

L’effondrement du gouvernement haïtien en avril de l’année dernière a constitué un défi mais aussi une opportunité. Un gouvernement intérimaire, le Conseil présidentiel de transition, a été mis en place. Une mission de sécurité sous l’égide des Nations unies et dirigée par le Kenya est arrivée peu après. Mais un an plus tard, la situation est pire que jamais. « Nous approchons d’un point de non-retour », a déclaré María Isabel Salvador, la plus haute responsable des Nations unies en Haïti, lors d’une réunion du Conseil de sécurité le 21 avril.

Chargé de préparer les élections qui, en théorie, se tiendront en novembre, le Conseil est maintenant embourbé dans des allégations de corruption. La force de sécurité d’environ 1 000 personnes (moins de la moitié du nombre prévu à l’origine) n’a pas été en mesure d’endiguer le chaos. Son financement s’achève en septembre. Le conseil est une « autorité transitoire qui ne contrôle rien », déclare Claude Joseph, ancien premier ministre. « C’est une catastrophe insoutenable. Nous pouvons perdre Port-au-Prince à tout moment ».

Port-au-Prince, la capitale, est désormais le théâtre de fusillades quotidiennes au cours desquelles la police et les miliciens civils affrontent une coalition de gangs appelée Viv Ansanm (« Vivre ensemble »). Cette coalition a pris le contrôle d’une grande partie de la ville. L’aéroport international a été pratiquement fermé ; le seul moyen d’entrer ou de sortir est l’hélicoptère ou une barge qui longe la côte pour contourner le territoire des gangs au sud. Le 2 mai, les États-Unis ont désigné Viv Ansanm et une organisation sœur comme des groupes terroristes, ce qui ouvre la voie à des sanctions pénales plus sévères pour ceux qui leur fournissent de l’argent et des armes.

L’effondrement de la vie publique s’accélère. La plupart des écoles sont fermées. Le choléra se propage. Le Marriott, l’un des derniers hôtels en état de marche, a fermé ses portes. Des gangs ont encerclé les bureaux de Digicel, le principal réseau cellulaire d’Haïti, par lequel la plupart des gens se connectent à l’internet. « Si Digicel tombe en panne, le pays sombre », prévient un expert en sécurité.

Les gangs n’en ont pas besoin. De plus en plus sophistiqués, ils utilisent le système satellitaire Starlink d’Elon Musk pour communiquer, s’organisant au point de pouvoir contrôler l’accès aux ports d’Haïti. Ils extorquent également les chauffeurs de camions et les opérateurs de bus qui circulent sur les principales routes du pays.

L’ONU signale qu’en février et mars, plus de 1 000 personnes ont été tuées et 60 000 déplacées, venant s’ajouter au million de personnes, soit près de 10 % de la population, qui ont fui leur domicile au cours des deux dernières années. Des vidéos circulent montrant des membres de gangs jouant au football avec des têtes coupées et se vantant : « Nous avons les chiens ».

Le centre d’Haïti, autrefois relativement paisible, se fragmente en fiefs. Mirebalais, une ville située entre Port-au-Prince et la frontière avec la République dominicaine, est désormais contrôlée par des gangs. « Le pays est devenu une entreprise criminelle. C’est l’Ouest sauvage », déclare un fonctionnaire étranger.

Lire la suite du texte en liquant sur le lien suivant :Killer gangs are inches from ruling all of Haiti

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