2 octobre 2025
New York – Maria Isabel Salvador de BINUH avertit qu’Haïti est au bord du « chaos total “ et se dirige vers un ” point de non-retour » dû à la spirale de la violence des gangs
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New York – Maria Isabel Salvador de BINUH avertit qu’Haïti est au bord du « chaos total “ et se dirige vers un ” point de non-retour » dû à la spirale de la violence des gangs

En présence du Conseil de Sécurité des Nations Unies, Maria Isabel Salvador a appelé à une intervention internationale urgente pour éviter une catastrophe humanitaire et sécuritaire. Mais pour Salvador, responsable du BINUH témoin de la fédération des gangs, rien n’a été dit sur la mauvaise gouvernance du pays, plongé egalement dans l’inmstitutionnalisation de la corruption et l’impunité.

Haïti, où la violence des gangs s’est intensifiée ces dernières semaines, s’approche d’un « point de non-retour » menant au « chaos total », a averti la représentante spéciale des Nations unies pour Haïti lundi 21 avril. « Alors que la violence des gangs continue de s’étendre à de nouvelles parties du pays, les Haïtiens sont de plus en plus vulnérables et de plus en plus sceptiques quant à la capacité de l’État à répondre à leurs besoins », a déclaré Maria Isabel Salvador devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

« Haïti pourrait être confronté à un chaos total », a-t-elle indiqué, ajoutant que l’aide internationale était désespérément nécessaire pour éviter ce destin. « Je vous demande instamment de rester engagés et de répondre aux besoins urgents du pays et de son peuple « .

Mme Salvador a cité les épidémies de choléra et les violences sexistes, ainsi que la détérioration de la situation sécuritaire, en particulier dans la capitale Port-au-Prince, où les autorités ont du mal à faire face à la situation.

Pays le plus pauvre – ou appauvri – de l’hémisphère occidental depuis l’imposition d’une dette colossale par la France en 1825, Haïti est politiquement instable, de grandes parties du pays étant sous le contrôle de gangs armés rivaux. Ces gangs organisent des rackets de protection et ont commis des meurtres, des viols et des enlèvements contre rançon. Des groupes armés se sont battus pour le contrôle de Port-au-Prince, et les affrontements se sont intensifiés lorsque les bandes rivales ont tenté d’établir de nouveaux territoires.

Une force dirigée par le Kenya qui peine a se montrer utile, et autorisée par les Nations Unies, n’est pas parvenue à repousser les gangs. La mission comprend environ 1 000 policiers de six pays, alors qu’il était prévu d’en envoyer 2 500.

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