Maduro : « Pour construire un destin commun, nous devons nous unir dans la diversité et défendre ce siècle par l’autodétermination, la souveraineté et la liberté ».
Le président vénézuélien Nicolás Maduro a réitéré, lors du 9e sommet de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), tenu le 9 avril 2025, un appel fort à l’unité régionale qu’il considère comme « une obligation pour le bien-être de l’humanité ». Dans une allocution empreinte de fermeté, il a dénoncé les sanctions imposées par les États-Unis, les qualifiant de « mesures coercitives responsables du déclin de la mondialisation occidentale ».
Maduro a proposé la réactivation des Conseils ministériels de la CELAC et la création d’un Secrétariat général permanent, afin d’assurer une coordination stratégique accrue entre les États membres. Il a également soutenu les dénonciations émises par Cuba et le Nicaragua sur les « agressions multiformes » que subiraient plusieurs nations du continent.
Dénonçant l’« agression contre les migrants vénézuéliens » qu’il a comparée aux dérives du fascisme du XXe siècle, Maduro a critiqué l’usage persistant du Foreign Enemies Act américain de 1798. Il a insisté sur la nécessité pour les pays de la CELAC de se doter d’une voix commune et d’une posture partagée pour défendre leur souveraineté face aux modèles hégémoniques imposés.
Saluant la présidence tournante assurée par la Colombie, il a conclu en appelant à bâtir un « destin commun » basé sur la diversité, la coopération Sud-Sud et la défense d’un monde multipolaire