Port-au-Prince sous tension, les institutions religieuses se retirent, Alix Didier Fils-Aimé fait des « soulouqueries«
À Port-au-Prince, la spirale de violence s’intensifie chaque jour davantage. Des groupes armés ont pris possession de plusieurs institutions religieuses : les maisons des Sœurs de Sainte-Anne, de Saint-François d’Assise et de Saint-Jacques sont désormais entre les mains des bandits.
Face à cette insécurité persistante, les Frères du Sacré-Cœur de Canado haïtien, les Montfortains, les Oblats ainsi que les Compagnes de Jésus ont dû abandonner leurs missions respectives.
Pendant ce temps, loin des réalités accablantes du terrain, le Premier ministre de facto Alix Didier Fils-Aimé s’illustre par des déclarations déconnectées. En visite dans un camp de déplacés samedi, il a affirmé « s’engager à répondre à cet appel, afin que tous les enfants d’Haïti puissent retrouver une vie digne, épanouie et porteuse d’espoir ».
Des paroles qui, à l’instar de ses nombreuses promesses antérieures, restent sans suite ni portée concrète, dénoncent des internautes.
