Le gouvernement péruvien a décrété l’état d’urgence dans la capitale Lima et la province de Callao, en réponse à une montée inquiétante des meurtres liés à l’extorsion. Cette décision survient après l’assassinat du chanteur Paul Flores par des tueurs à gages, alors qu’il quittait un concert avec son groupe.
L’extorsion, fléau bien connu en Amérique latine, atteint un niveau critique au Pérou, alimentée par des gangs criminels comme le Tren de Aragua. Depuis janvier, plus de 400 meurtres ont été recensés.
L’état d’urgence permet une intervention accrue des forces de sécurité et la suspension de certaines libertés pour rétablir l’ordre. L’an dernier, une mesure similaire avait déjà été appliquée dans des quartiers sensibles de Lima.
Face à cette crise sécuritaire, le Pérou cherche des solutions efficaces pour enrayer la violence et protéger sa population.