minute de la rédaction
M. Fils-Aime, ancien candidat malheureux aux élections sénatoriales, a-t-il évoqué la question de la Constitution de 1987 pendant la campagne électorale ?
Les violences du début de semaine à Kenskof, où des groupes terroristes lourdement armés – en mission – ont semé la désolation par des actes de pillage, des incendies et des meurtres, témoignent de l’aggravation de l’insécurité généralisée en Haïti.
Alors que Kenskof devient un nouveau ‘territoire perdu’ en proie à l’insécurité, la fixation sur un projet politique très contesté apparaît en décalage avec les besoins réels de la population. De plus, elle dénote une déconnexion flagrante entre les urgences nationales – notamment la lutte contre l’insécurité – et l’agenda d’un gouvernement illegitme, traduisant un mépris pour les souffrances atroces des citoyens.
Malgré l’urgence de la situation et les appels à l’intervention de l’État, le Premier ministre de facto, Alix Didier Fils-Aimé, n’a fait aucune déclaration et n’a pris aucune mesure concrète pour faire face à la crise. Selon les derniers tweets de la Primature sur le compte officiel de cette institution d’Etat, les massacres de Kenskof seraient loin le cadet de ses soucis, malgré les cadavres qui jonchent le sol jusqu’à mardi matin.
Combien de temps encore allons-nous cesser de nous considérer comme des « cons », comme l’avait déclaré publiquement l’autre, et pire encore, appartenons-nous vraiment à un « s… » ? Souvenez-vous en. Sispann bay poul rezon devan ravet!
